Paru le 16/11/2020 | Relié 443 pages
Tout public
Joseph Gillain
Une vie de bohème
Peintre, graveur, sculpteur, auteur de bandes dessinées
À n'en pas douter, François Deneyer est la personne la mieux placée pour entreprendre la biographie de Joseph Gillain, alias Jijé (1914-1980). Fondateur du Musée Jijé (Bruxelles), ce belge passionné, collectionneur de planches originales de bande dessinée, s'est livré pendant de nombreuses années, à travers le monde, à une enquête minutieuse sur la vie privée et professionnelle d'un artiste injustement méconnu, sans qui la bande dessinée belgo-française ne serait pas ce qu'elle est. Il en résulte le portrait non seulement d'un dessinateur de bande dessinée, mais aussi d'un artiste dans l'acception laplus fondamentale du terme : un amoureux du beau, de surcroît instinctif et bon-vivant. Joseph Gillain a certes usé de son prodigieux talent pour le dessin, mais aussi pour la peinture, la sculpture, la gravure, et pour la vie dans laquelle il a croqué goulûment.
« Joseph, 11 ans : prodigieusement doué pour le dessin. Il a, je pense, un avenir glorieux. »
(Eugène Gillain, son père)
« Joseph était quelqu'un de doux, gentil, énorme, un ours très sympathique. »
(Eddy Mitchell)
« Nous devons une fière chandelle à Gillain, c'est avec lui que nous avons appris à ne pas avoir peur du papier blanc. »
(André Franquin)
« C'est le dessinateur réaliste le plus important de toute l'histoire de la bande dessinée belgo-française. »
(Derib)
« J'ai envers lui une dette énorme. Le temps passé dans sa maison m'a apporté plus que je ne l'aurais fait dans n'importe quelle école d'art. »
(Morris)
« Joseph avait l'oeil : le moindre détail qui n'allait pas, il le voyait de suite. »
(André Juillard)
« Joseph a été un père parfait ; je n'ai qu'à me féliciter des leçons qu'il m'a données. »
(Jean Giraud)
« Jijé me transportait directement dans cette maîtrise incroyable des ombres et de la lumière. »
(Jean-Claude Mézières)
« Je l'ai connu au milieu d'une bohème invraisemblable ! Les histoires de Gillain, ça remplirait des volumes ! »
(René Goscinny)
