Journal d'une assiégée : notes prises au jour le jour entre les mois de septembre et de novembre 2013 dans la ville de Douma, assemblées par Yassin al-Haj Saleh

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 143 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 15cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-90062-72-6
EAN : 9791090062726

Journal d'une assiégée

notes prises au jour le jour entre les mois de septembre et de novembre 2013 dans la ville de Douma, assemblées par Yassin al-Haj Saleh

de

chez Editions iXe

Collection(s) : Fonctions dérivées

Paru le | Broché sous jaquette 143 pages

Tout public

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traduit de l'arabe (Syrie) par Souad Labbize | avant-propos et postface de Yassin al- Haj Saleh


Quatrième de couverture

« Je n'avais pas l'intention d'écrire, je le fais uniquement pour témoigner. Peut-être que les mots peuvent éclaircir les choses. »

Le Journal d'une assiégée relate les menus faits et gestes d'un peuple broyé par une Histoire criminelle qui vise à l'anéantir. C'est le témoignage d'une femme qui aura jusqu'au bout partagé le sort d'une communauté assiégée - des femmes, des enfants, des vieillards et des révolutionnaires qui avaient cru libérer la Ghouta orientale, à un jet d'obus de Damas, en Syrie.

Samira al-Khalil regarde le monde se défaire, dedans comme dehors, et rapporte les histoires des gens qui survivent et meurent dans ce lieu inhabitable. Rassemblées par Yassin al-Haj Saleh, ses notes d'une lucidité fulgurante tracent la chronique d'un désastre dont l'ampleur va bien au-delà des frontières syriennes. Leur feu nous brûle, mais la rage laisse aussi fuser une tendresse qui nous atteint à la manière d'un vertige. Et si leur lecture n'est pas de celles qui consolent, elle nous incite à juger tendrement, non pas le monde, mais la vie, et celle qui s'évertuait à la rendre plus douce et légère.

Biographie

Militante des droits humains, opposante au régime d'Assad père et fils, Samira al-Khalil est l'une des « quatre de Douma », enlevés en décembre 2013 et disparus depuis. Figure emblématique du soulèvement démocratique de 2011, elle travaillait au Centre de documentation des violations en Syrie et avait créé deux lieux d'accueil pour les femmes de Douma, en banlieue de Damas.