Journal de guerre : 1942-1947 : écrits inédits de l'aumônier du Mont Valérien

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 434 pages
Poids : 698 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-204-12244-3
EAN : 9782204122443

Journal de guerre

1942-1947
écrits inédits de l'aumônier du Mont Valérien

de

chez Cerf

Paru le | Broché 434 pages

Tout public

26.40 Indisponible

édition établie sous la direction de Jean-Pierre Guérend | préface Stephan Jung, Stéphane Chmelewsky | introduction d'Etienne François | traduction de Valentine Meunier


Quatrième de couverture

Journal de guerre

En 1941, Franz Stock, curé de la paroisse allemande à Paris, accepte de l'Occupant la mission de visiter les prisons françaises du Cherche-Midi, de Fresnes et de La Santé, à la condition de ne pas porter l'uniforme de la Wehrmacht. Un an plus tard, c'est lui qui accompagne au Mont Valérien, jusqu'aux poteaux d'exécution, les condamnés à mort, résistants ou otages, juifs, chrétiens, communistes... Voici son Journal publié ici pour la première fois.

D'une valeur inestimable, le document se divise en trois parties : le « Journal des fusillés », avec les notes sur les prisonniers qu'il accompagne vers la mort, prises de 1942 à 1944 ; son « Journal de Cherbourg », tenu alors qu'il était prisonnier des Américains de 1944 à 1945 ; et enfin « Un séminaire derrière les barbelés », écrit en 1947, où il retrace l'histoire des débuts de ce Séminaire devenu un lieu de mémoire de la Réconciliation franco-allemande.

Cette archive inédite, enfin exhumée, révèle la force et le courage des condamnés à mort. Franz Stock note leur comportement, leurs dernières phrases, la façon avec laquelle ils abordent la mort. Un livre capital pour comprendre l'histoire du XXe siècle.

Biographie

Né en 1904, ordonné prêtre en 1932, Franz Stock a passé toute la Seconde Guerre mondiale à Paris, à s'occuper des détenus et condamnés à mort. À la Libération, il est nommé Supérieur du Séminaire des barbelés où seront formés les futurs prêtres allemands dans une foi renouvelée. À sa mort, en février 1948, c'est le nonce apostolique Roncalli, futur Jean XXIII, qui préside ses obsèques.