Jules Verne : histoire d'un mythe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 186 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782913451230

Jules Verne

histoire d'un mythe

de

chez AKR

Collection(s) : Littérature en regard

Paru le | Broché 186 pages

Tout public

15.00 Indisponible

postface Chantal Labre


Quatrième de couverture

Jules Verne Histoire d'un mythe

« Quand allez-vous enfin nous faire visiter les profondeurs sous-marines ? » Ainsi George Sand suggère-t-elle à Jules Verne d'écrire l'ingt mille liences sont les mers, le rattachant, en quelque Sorte au courant romantique, car le père de Phileas Fogg est, outre l'auteur des recueils de jeunesse et de nombreuses pièces - dont l'une en collaboration avec Dumas Fils - un poète ouvert sur le rêve, le fantastique et l'intuition de l'avenir, même si ses fameuses Connaissances scientifiques ne sont pas exemptes d'invraisemblances.
Dans ses 60 volumes et ses 30 000 pages, Ce qui Compte, c'est l'aspect onirique, se calquant sur les fantasmes et les préoccupations du lecteur, de la collectivité ou du moment.
C'est 1a lutte contre l'intolérance avec Les Rérollés de la Bonnly ; l'éveil des nationalismes (Mathias Sandorf) qui, en 1914, feront exploser la « poudrière des Balkans » ; les découvertes qu'il pressent : cinéma ou holographie (Le Châlean des Carpathes) ; Conquête du pôle (Le Capitaine Hatteras) ; voyages dans la lune (De la Terre à la Lune), avec prémonition du cap Canaveral ; c'est enfin Jurassic Park avant l'heure, où Lidenbrock, professeur éminent (L'oyage au centre de la Terre), est confronté aux ichtiosaures et plésiosaures, cousins du diplodocus du jardin des Plantes.
Ses préoccupations en matière écologique sont présentes (Parris au XXe siècle). Politiquement, c'est un bourgeois de gauche - tendance radicale - mais Gérard Orthlieb, écologiste, dans cette Histoire d'un mythe, montre sa lucidité et conclut : le socialisme n'est pas le communisme, mais il en fait partie et les dangers qu'il recèle hantent Jules Verne.
Déjà ! ...

Pierre G. Bréant