Justine ou Les malheurs de la vertu

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 388 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35287-595-6
EAN : 9782352875956

Justine ou Les malheurs de la vertu

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque du collectionneur

Paru le | Relié sous jaquette 388 pages

Poche
12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Orpheline à douze ans, Justine est expulsée du couvent et jetée à la rue avec sa soeur Juliette, qui choisit de se livrer à la prostitution. Elle, au contraire, assiégée par la turpitude et la cruauté des hommes, lutte pour défendre sa vertu. Accusée des pires méfaits, chassée par les chiens de l'odieux comte de Bressac, captive de moines lubriques, enlevée par des bandits, poursuivie par un juge débauché... Aucun outrage, ni fouet ni viol, ne sera épargné à sa moralité.

Entre conte voltairien et roman libertin, Justine ou les malheurs de la vertu, écrit à la Bastille en 1788, est le premier ouvrage que le marquis de Sade, libéré à la faveur de la Révolution, voit paraître de son vivant en 1791. Il ne cessera ensuite de l'enrichir de scènes toujours plus scandaleuses, sous couvert de nobles desseins : « Malheurs à ceux qu'auront enflammés ces tableaux, avait-il prévenu, mais qu'on ne nous accuse pas : il est une sorte de corruption qui empoisonne tout et même la vertu qu'on lui présente. »

Biographie

Né à Paris en 1740, Donatien Alphonse François de Sade reprend la charge de son père, lieutenant-général de la province de Bresse. Arrêté en 1768 à la suite d'un viol avec sévices sur la personne d'une jeune veuve, il n'en poursuit pas moins sa vie de débauche dans son domaine provençal de La Coste, jusqu'à sa condamnation à mort en 1772 pour sodomie et usage de poisons. Evadé, il s'exile peu après en Italie. De retour à Paris en 1777, il est incarcéré à Vincennes, s'évade de nouveau, avant de connaître les geôles de la Bastille et de Charenton jusqu'en 1790. Il y écrit une partie de son oeuvre, dont Justine (1791) et les insoutenables Cent vingt journées de Sodome, qui ne sera publié qu'en 1904 et constitue, au siècle des Lumières, un monument de subversion qui lui vaudra une longue censure posthume. De nouveau incarcéré en 1801, c'est à l'asile d'aliénés de Charenton que meurt le « divin marquis » en 1814, non sans avoir conté dans l'Histoire de Juliette (1797) les mésaventures de la soeur de Justine.

Du même auteur : Donatien Alphonse François de Sade