Karnak dans l'objectif de Georges Legrain : catalogue raisonné des archives photographiques du premier directeur des travaux de Karnak, de 1895 à 1917

Fiche technique

Format : Coffret
Nb de pages : XXI-413, VIII-335 pages
Poids : 4467 g
Dimensions : 26cm X 33cm
Date de parution :
EAN : 9782271062239

Karnak dans l'objectif de Georges Legrain

catalogue raisonné des archives photographiques du premier directeur des travaux de Karnak, de 1895 à 1917

de ,

chez CNRS Editions

Collection(s) : Monographie du CRA

Paru le | Coffret XXI-413, VIII-335 pages

Professionnels

Coffret
142.00 Indisponible

préface Jean Leclant | édition Centre national de la recherche scientifique, Centre d'études Préhistoire Antiquité Moyen Age ; Centre Camille Jullian


Quatrième de couverture

Le nom de Georges Legrain reste à jamais attaché à l'histoire des temples de Karnak : après de longs siècles de destructions dues au temps et à la main des hommes, c'est à lui que revint le mérite de relever de ses ruines le plus grand ensemble monumental d'Égypte.

Legrain, à l'origine dessinateur, devint, tant par passion que par nécessité, chef de chantier, égyptologue et archéologue, ingénieur et architecte. Dirigeant les travaux pendant près d'un quart de siècle, de 1895 à 1917, année de sa disparition prématurée, menant seul plusieurs centaines d'ouvriers, il réalisa une oeuvre considérable et innovante dans tous les domaines de la connaissance. Il effectua le dégagement général du site et d'ambitieuses restaurations, comme la reconstruction de la grande salle hypostyle après l'écroulement d'une partie de celle-ci en 1899. Un des moments majeurs de l'exploration archéologique du site s'est situé entre 1903 et 1907, lorsque furent extraites plus de 750 statues de la fouille de la Cachette de Karnak, et l'on reste impressionné aujourd'hui des résultats obtenus avec de très modestes moyens.

Legrain a non seulement réuni, selon ses propres dires, la plus belle collection de clichés de Karnak du XIXe siècle, mais étant lui-même excellent photographe, a fixé régulièrement sur ses plaques la progression des chantiers, réalisant parfois de véritables reportages illustrant leurs étapes les plus significatives. Tous ses négatifs et bon nombre de ses tirages ont disparu ; toutefois, sa nature généreuse l'inclinant à diffuser ses clichés avec libéralité auprès de ses collègues, amis et visiteurs, plusieurs centaines d'entre eux, pour l'essentiel inédits, se sont trouvés disséminés dans des fonds d'archives français ou étrangers. Cet éparpillement même les a sauvés, et plus de 1200 ont pu être aujourd'hui réunis. Une fois identifiées, datées, commentées, localisées dans le temple, toutes ces images forment une collection cohérente et unique qui fait revivre les opérations menées sur le site, permet de suivre Legrain pas à pas dans le quotidien des chantiers et rend compte du progrès des fouilles, de l'ampleur des restaurations et de la valeur des découvertes.

La publication des clichés Legrain en un catalogue raisonné regroupant et ordonnant, pour la première fois, géographiquement et chronologiquement, cette précieuse iconographie, constitue non seulement un témoignage fondamental sur l'évolution de l'archéologie à Karnak durant 22 années, mais aussi un apport notable à l'histoire de l'égyptologie comme à celle de la photographie.