KLB 58907

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 208 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-304-02968-0
EAN : 9782304029680

KLB 58907

de

chez le Manuscrit-www.manuscrit.com

Collection(s) : Témoignages de la Shoah

Paru le | Broché 157 pages

Tout public

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préface Elisabeth Cousin | texte établi avec le concours d'Elisabeth Chombart


Quatrième de couverture

KLB 58907 est le matricule auquel les nazis ont réduit Gabriel Lampel en mai 1944 au Konzentration Lager («camp de concentration») de Buchenwald. Gabriel connaît toujours par coeur et en six langues ces cinq chiffres. Ils ne lui ont pas été tatoués sur le bras gauche comme cela se faisait alors à Auschwitz. C'est pourtant là que le 27 mai 1944, sa mère et lui sont précipités du seul fait d'être nés juifs. Sa mère disparaîtra dans ce monde invraisemblable où la mort côtoyait l'horreur. Gabriel est l'un des 440 000 Juifs déportés de Hongrie en seulement deux mois.

Au préalable, Gabriel eut une enfance heureuse à Cluj en Transylvanie (Roumanie) dans un monde qui a disparu en 1940 avec le séisme de la guerre et le joug hongrois. Il témoigne des persécutions faites aux Juifs par le régime pronazi d'Horthy, aggravées une fois la Hongrie envahie par les nazis en mars 1944. Déporté du ghetto avec sa mère au camp d'extermination d'Auschwitz II-Birkenau, Gabriel, âgé de 17 ans, doit pour la première fois assumer sa survie dans un univers de terreur et de déshumanisation où l'autorité et la violence vont de pair avec l'arbitraire et la mort. Transféré au bout d'une dizaine de jours à Buchenwald puis dans l'un de ses camps satellites, Gabriel connaît le travail forcé, effectuant les travaux les plus pénibles et les plus dangereux sous les menaces et les coups, dans le dénuement matériel et physique. Un bombardement allié le ramènera, blessé, à Buchenwald où, grâce à des détenus politiques, il voit la libération par l'organisation résistante du camp le 11 avril 1945, quelques heures avant l'arrivée des Américains.

Ultime coup du destin, il perd son bras gauche lors d'une attaque au cours de laquelle les nazis ont mitraillé le camion qui l'évacuait...

Aujourd'hui, ceux qui ont le plaisir de connaître Gabriel trouvent en lui un homme chaleureux dont on recherche la compagnie tant il sait faire rayonner la joie autour de lui. Son appétit de vie, loin des haines et des rancoeurs dont il fut lui-même victime, est une leçon d'humanité pour les jeunes générations.