Collection(s) : Cahiers du RAPT
Paru le 02/12/2004 | Broché 148 pages
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«Traduire, c'est transiter d'un système à un autre, d'un code linguistique et/ou sémiotique à un autre, de l'oral à l'écrit, avec des interprétations successives entre lesquelles se creuse l'espace interstitiel du sens».
Les modèles heuristiques auxquels doivent faire appel les médiateurs linguistiques, ces nouvelles figures professionnelles formées dans les universités, prolifèrent, sans qu'une étude systématique des paramètres cognitifs et psychologiques qui régissent l'activité du traduire ne soit réellement évoquée. Grâce à une réflexion pluri-disciplinaire (sémiotique, linguistique des corpus, traductologie, psycholinguistique), le groupe de recherche sur les Aspects Psycholinguistiques de la Traduction (R.A.P.T. - Université de Bologne) composé de francisants spécialistes de traduction vers la langue seconde, et de linguistique contrastive, se propose d'étudier les modèles d'apprentissage de la traduction, et de les analyser à la lumière de la psycholinguistique.
Après des études universitaires en France, puis en Italie, Michèle Lorgnet enseigne depuis de nombreuses années à l'Université de Bologne, où elle est professeure de langue française et de traduction à l'École Supérieure de Langues Modernes pour Interprètes et Traducteurs (SSLiMIT). Également traductrice, elle consacre ses recherches actuelles à une relecture critique des traductions italo-françaises de la Renaissance, et à la dimension psycholinguistique du processus de la traduction.