L'abbaye cistercienne de Bégard des origines à 1476 : histoire et chartes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 467 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-503-54750-3
EAN : 9782503547503

L'abbaye cistercienne de Bégard des origines à 1476

histoire et chartes

chez Brepols

Collection(s) : ARTEM

Paru le | Broché 467 pages

Professionnels

89.68 Indisponible

ont participé à l'édition scientifique de ce volume Cédric Giraud et Christelle Balouzat-Loubet


Quatrième de couverture

L'abbaye de Bégard, située dans le diocèse de Tréguier, est une des fondations religieuses les plus importantes de la Bretagne médiévale et a été traditionnellement considérée comme sa première abbaye cistercienne. Le présent volume réunit 272 actes, pour la plupart inédits, provenant de l'abbaye ou touchant à son histoire. Plus de la moitié provient des Archives départementales des Côtes-d'Armor et le reste a été découvert aux Archives départementales de Loire-Atlantique et du Morbihan, à la Bibliothèque Nationale de France, aux Archives Nationales du Royaume-Uni, à la British Library, à la Bodleian Library, à la bibliothèque d'Eton College et aux Archives vaticanes.

L'ensemble des documents permet de retracer, au moins partiellement, l'histoire de l'abbaye qui aurait pu, à ses débuts, être une fondation érémitique ou bénédictine et se serait incorporée à l'ordre cistercien au début du XIIIe siècle. De nouvelles perspectives sont ouvertes sur les rapports des moines avec leurs vassaux, avec la noblesse bretonne et avec les évêques. Les textes permettent de reconsidérer le mode d'exploitation du domaine de Bégard et le rôle joué par certains abbés, en particulier Vincent de Kerléau (1444-1476) à qui les papes Nicolas V et Calixte III et les ducs de Bretagne Pierre II, Arthur III et François II confièrent de hautes fonctions.

Les textes d'origine anglaise donnent de nombreux détails sur le développement et les vicissitudes de l'«alien priory» de l'abbaye, Begar, situé près de la ville de Richmond, dans le Yorkshire, dont les importants revenus provenaient principalement de moulins sur la Swale et la Tees et de droits prélevés sur les bénéfices de la foire de Boston dans le Lincolnshire.

116 documents sont en latin, 155 en moyen français, 1 en moyen anglais et les noms de lieux et de personnes sont en grande majorité celtiques, ce qui donne à ce corpus un grand intérêt linguistique.