Collection(s) : Nouvelle poétique comparatiste
Paru le 31/12/1968 | Broché 271 pages
Public motivé
Nouvelle poétique comparatiste, n° 37
Qu'elle soit appelée meurtrière, assassine ou tueuse, la femme qui commet un homicide élude les catégories usuelles : elle dérange l'ordre social, bouleverse les rapports de forces symboliques et inquiète les dispositifs judiciaires. Cet ouvrage collectif bilingue (français et anglais) interroge la manière dont l'écriture ou la réécriture du meurtre au féminin contribue à façonner et à problématiser la mémoire collective de ces affaires criminelles qui font figure d'exception.
Female murderers often elude firmly established categories as they disrupt the social and symbolic orders of patriarchal societies and call into question the well-oiled mechanisms of their legal systems. This collection of essays (in French and in English) examines the making of narratives that have staged actual or fictional female murderers, influencing the ways in which these women are collectively remembered - narratives that often lay bare the covert foundations of the indictment process.
Émeline Jouve est Maître de Conférences à l'INU Champollion (Albi) et à l'Université Toulouse Jean-Jaurès. Elle est membre de l'équipe Cultures Anglo-Saxonnes (EA 801) et est spécialiste du théâtre nord- américain.
Aurélie Guillain est Professeur à l'Université Toulouse Jean-Jaurès. Elle est membre de l'équipe Cultures Anglo-saxonnes (EA 801) et est spécialiste du roman nord-américain.
Laurence Talairach-Vielmas est Professeur à l'Université Toulouse Jean-Jaurès et chercheur au Centre Alexandre Koyré (UMR 8560-CNRS - EHESS-MNHN). Ses recherches portent sur la littérature victorienne.