Paru le 07/06/2001 | Broché 370 pages
Etrange confrontation entre un adolescent qui vivait la poésie par défaut, puisque je n'étais pas poète, et Jean Cocteau chargé de l'incarner dans ses moindres faits et gestes. Cape qui caresse, épée qui foudroie, Picasso exacerbait la promesse de chaque minute, inespérément gagnée sur la lassitude de l'âge. Recouvert par un manteau de fables, l'insaisissable Tournier continuait à garder son secret. Mais grâce à la puissance transfiguratrice de son hyperréalisme de l'imaginaire, le plus sinistré avait droit au salut. Son cortège de monstres affirmait à l'encontre des préjugés une autonomie conquérante.
Romancier et essayiste, Jean-Marie Magnan, né à Arles, partage son temps entre Arles et Paris. Son dernier roman, Maison mère est paru chez Grasset en 1996.
Jean-Marie Magnan est aussi un spécialiste de la corrida, il y a consacré de nombreux livres dont Le Roman de la corrida (Actes Sud, 1999).