L'amour corsaire

Quatrième de couverture

L'amour corsaire

Pierre Chicoineau a rencontré Paul Fort, l'immense poète des ballades françaises. Il a reçu de lui la leçon du lyrisme. Le poète Chicoineau aime les mots, leur peau qu'il touche délicatement. Le poème Mes mains illustre dans ce recueil un des plus beaux moments des poésies de L'amour corsaire. Narcisse écoute enfin la nymphe Écho à qui il offre son inquiétude amoureuse et répond à son amour. Voici ce qu'écrit le poète : « Mes mains.../ Je les regarde ce soir, mes mains,/ Ces veuves bien en chair affolées de désir,/ Mes mains qui s'étiolent accroupies près de moi,/ Comme elles sont larges, comme elles sont chaudes, [...] Mes mains inoccupées/ Accablées par dix doigts au profil de chômeurs ;/ Mes mains sevrées de ton bonheur,/ S'entrouvrant... lentement... dès l'aurore de la nuit. » Le poète s'affranchira de sa douleur et deviendra libre d'« un coeur bleu, transparent »... sur le navire du temps.
Luc Vidal

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