L'aqueduc de Vorgium, Carhaix (Finistère) : contribution à l'étude des aqueducs romains

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 351 pages
Poids : 1264 g
Dimensions : 22cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-07434-8
EAN : 9782271074348

L'aqueduc de Vorgium, Carhaix (Finistère)

contribution à l'étude des aqueducs romains

de , ,

chez CNRS Editions

Collection(s) : Supplément à Gallia préhistoire

Paru le | Broché 351 pages

Professionnels

55.00 Disponible - Expédié sous 12 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Gallia

Afin d'améliorer les conditions d'hygiène, de confort et d'agrément en milieu urbain, nombre de villes romaines de la Gaule se sont dotées d'importantes infrastructures servant à approvisionner en eau les quartiers et les monuments publics. À l'extrémité de la péninsule armoricaine, aux confins de l'Empire, à Vorgium (Carhaix, Finistère), l'aqueduc romain (Ier-IVe siècle) parcourt les molles croupes schisteuses du bassin de Châteaulin, à l'est de Carhaix, dans les Côtes-d'Armor et le Finistère.

Si, de longue date, l'aqueduc a fait l'objet de mentions d'inégal intérêt, les connaissances restaient encore il y a peu très fragmentaires. À l'issue de vingt années de recherches, ce volume offre une vision complète de la gestion de l'eau dans cette ville. Il permet de reconstituer pas à pas les étapes et les vicissitudes de la réalisation d'un projet de grande ampleur pour amener l'eau courante à la fin du IIe siècle, après une première tentative infructueuse au siècle précédent.

La description minutieuse des différentes sections de ces deux canalisations ouvre sur une série d'analyses traitant des vestiges des deux ouvrages d'art, l'un souterrain et l'autre aérien, de la diversité des modes de construction, des choix stratégiques des tracés et des évaluations de débit en lien avec l'étude de la ressource.

Le contexte naturel de cette adduction a eu un impact sur son fonctionnement mais aussi sur son étude hydraulique, imposant l'élaboration d'une méthodologie adaptée à l'absence de dépôts calcaires. La mise en relation des adductions avec les infrastructures consommatrices, thermes, fontaines et, au bout de la chaîne, les égouts reste ici au stade de l'esquisse, à la mesure de notre perception encore trop incomplète de la ville antique et de ses équipements publics.

Une contribution majeure à l'étude des aqueducs romains de la Gaule.

Biographie

Alain Provost, archéologue indépendant, a dirigé plusieurs programmes de prospections et de fouilles sur de grands sites romains de Bretagne en préalable à leur valorisation. Il a co-dirigé le volume de la Carte archéologique de la Gaule sur l'Ille-et-Vilaine (CAG 35, 1990) et la publication du sanctuaire antique du Haut-Bécherel à Corseul dans les Côtes-d'Armor (Presses Universitaires de Rennes, 2010).

Bernard Leprêtre, ingénieur en Génie civil et archéologue bénévole, a participé aux programmes de recherches sur les aqueducs de Carhaix (Finistère) et de Locmariaquer (Morbihan), notamment sur les aspects hydrauliques et les techniques de construction. Il a collaboré à l'étude du Canal des Moines de l'abbaye cistercienne d'Aubazine (Corrèze).

Éric Philippe (docteur en Sciences de l'Antiquité), spécialisé en hydraulique antique, est l'auteur d'une thèse sur l'eau et la gestion de l'eau en Armorique romaine. Il a participé à la rédaction de la Carte archéologique de la Gaule sur le Finistère (CAG 29, 2010) et est aujourd'hui attaché scientifique pour l'Ouest-Atlantique au sein du Bureau d'études archéologiques Éveha.