L'argot de la guerre : les mots qu'ils nous ont laissés en héritage : d'après une enquête auprès des officiers et soldats

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 276 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 13cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-200-34772-7
EAN : 9782200347727

L'argot de la guerre

les mots qu'ils nous ont laissés en héritage
d'après une enquête auprès des officiers et soldats

de

chez Armand Colin

Paru le | Broché 276 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

L'argot de la guerre

Comment traduire l'horreur des tranchées, comment exprimer l'épouvante (un millier de morts par jour en moyenne), ou s'en affranchir par la dérision ? La Grande Guerre se donne à entendre via une inventivité lexicographique sans précédent. Se mêlent à l'argot parisien les mots des casernes de France et d'Algérie, les provincialismes et les créations de la guerre.

Les abeilles sont les balles qui sifflent aux oreilles des malheureux zonards, les soldats. S'il est blessé par une aiguille à tricoter (baïonnette), par le zim-boum (obus de 88) ou par un quelconque Michel (mitrailleur allemand), le poilu parviendra peut-être à carotter la brute (faire la bête pour esquiver un ordre), acheter (dérober) du allouf (porc) et se rapprocher subrepticement de la marie-salope (cuisine roulante) pour becqueter...

De tout ce vocabulaire né dans la boue et le sang du front ou dans les plaisirs de l'arrière, bien plus de mots que nous ne l'imaginons nous sont restés, transmis par la mémoire populaire ou... ce travail exemplaire d'Albert Dauzat.

Biographie

Pionnier de la patronymie française, Albert Dauzat (1877-1945) a été mobilisé en 1914 et a publié les résultats de son enquête à la fin de la guerre.