Paru le 15/06/2013 | Broché 263 pages
En fin d'études à HEC, Jérémie est chargé de rédiger un mémoire sur la peinture abstraite. Il n'y connaît pas grand-chose et, pour éviter le recueil de banalités, il demande des renseignements à David, un peintre connu.
David lui explique que la peinture ne se raconte pas, ne s'apprend même pas, mais qu'elle se vit, qu'on la sent vibrer en soi. Après une longue discussion, il accepte d'héberger Jérémie qui devra vivre à la dure, comme lui et comme tous les artistes.
Le lendemain, dans le journal, on fait état d'un jugement à l'encontre de la peinture : « La peinture abstraite a-t-elle eu raison d'exister ? » Un vrai tribunal, avec un jury de peintres chevronnés, a été installé pour l'occasion au Café des Arts. À travers ce procès fait aux plus importants protagonistes de la peinture abstraite - Kandinsky, Malevitch, Mondrian... -, on côtoie les opinions, les impressions, les idées que chacun - maçon, femme de ménage, punk ou curé - défend.
C'est à travers ce brouhaha sympathique d'idées que l'on appréhende la peinture abstraite.
Alors qu'il commence ses études de pharmacie, Aimé Bénichou suit les cours des Beaux-Arts de Marseille. Il est passionné par la peinture, mais il n'imagine pas en faire un métier. Son diplôme de pharmacie en poche, il continue les études et s'inscrit à la faculté de médecine et soutiendra sa thèse en 1967. Il consacre ses loisirs à la peinture, Le peintre-médecin exposera dans plusieurs galeries parisiennes et s'occupera de la rubrique artistique de L'Étudiant médecin. Puis il créera le Salon des peintres médecins à la Faculté de Médecine.
Aujourd'hui, il soigne, il peint, il écrit.
