L'art des ghostnets : approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 447 pages
Poids : 1000 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85653-983-5
EAN : 9782856539835

L'art des ghostnets

approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes

de

chez Publications scientifiques du Muséum

Collection(s) : Natures en sociétés

Paru le | Broché 447 pages

Tout public

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préface de Gilles Clément


Quatrième de couverture

L'art des ghostnets

Approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes

Entre urgence écologique, attraction esthétique, engagement économique et valeur mémorielle, Géraldine Le Roux révèle comment des filets de pêche abandonnés en mer (ghost nets) mettent en branle des écosystèmes.

L'émergence et la reconnaissance internationale de l'art des ghostnets sont au cœur de l'ouvrage. Des sculptures faites à partir de morceaux de filets, des paniers tressés en corde et de la représentation ultra réaliste obtenue à l'aide de fibres cousues sont l'œuvre d'une centaine d'artistes autochtones et non-autochtones, d'Australie, d'Océanie, des Amériques et d'Europe. Les gestes artistiques empruntent autant au langage des vanniers qu'au monde de l'art contemporain.

En restituant les processus de collecte sur la plage et la transformation des déchets marins dans les ateliers, la sélection et l'exposition des œuvres en galerie ou au musée, le livre questionne la place du plastique dans le monde à l'aune des savoirs locaux et des souverainetés autochtones.

Le filet-fantôme, objet a priori déchu, est régénéré tant par les gestes écologiques et artistiques que par les mémoires qu'il entrouvre et les actions qu'il entrelace entre passé, présent et futur.

Biographie

Géraldine Le Roux, anthropologue à l'Université de Bretagne Occidentale, chercheuse associée à la James Cook University en Australie et commissaire d'exposition, travaille depuis plus de vingt ans auprès d'artistes australiens aborigènes et insulaires du détroit de Torres, et de créateurs polynésiens, samoans, maori et kanak. Mises en exposition, processus de patrimonialisation et circulation internationale des objets et des discours sont au cœur de ses analyses. En 2012 à Paris, Géraldine Le Roux a exposé pour la première fois des œuvres en ghostnets et a coordonné en 2021 la première collection muséale d'art des ghostnets en France. Pour suivre la trace du plastique, elle a embarqué pour un tour du monde à la voile, une expérience de science participative racontée dans Sea-Sisters. Un équipage féminin à l'épreuve de la pollution dans le Pacifique, prix du livre engagé pour la planète (2021).