L'art du commensal : boire dans la culture arabe classique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 89 pages
Poids : 125 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7427-8282-6
EAN : 9782742782826

L'art du commensal

boire dans la culture arabe classique

de

chez Sindbad

Collection(s) : Bibliothèque arabe

Paru le | Broché 89 pages

17.30 Indisponible

présenté, traduit de l'arabe et annoté par Siham Bouhlal | préface André Miquel


Quatrième de couverture

L'art du commensal

L'Art du commensal traite des règles que doit observer le commensal, le compagnon de table (nadîm). Au Xe siècle, à l'époque de l'auteur, la munâdama était un véritable métier exigeant un savoir-faire transmis de père en fils. Celui qui l'exerçait rivalisait avec d'autres figures majeures de la cour : poètes, musiciens, astrologues, chanteuses, secrétaires... Comme eux, il n'était pas forcément de noble extraction. Seuls son talent et ses capacités intellectuelles, sa connaissance du Coran, de la poésie, de la musique, du chant, du jeu d'échecs, de la jurisprudence déterminaient son statut et pouvaient lui valoir les plus hauts rangs. Cependant, un choix minutieux s'imposait, car le commensal représentait une sorte de « reflet » de son maître, un confident du calife qui entendait et voyait ce que le vizir lui-même ne devait pas entendre ni voir. Il jouissait de ce fait d'une certaine liberté d'expression, mais il avait intérêt à rester discret. Il était celui qui savait tout mais n'exerçait aucun pouvoir.

Biographie

Poète du Xe siècle, Mahmud b. Husayn Kushâjim naquit à Ramla et vécut à Mossoul, puis à Alep, dans l'entourage du prince Sayf al-Dawla. Il fit plusieurs voyages en Egypte, à Bagdad, à Damas, à Jérusalem, et fut l'un des inventeurs de la poésie célébrant la nature, porté surtout sur la description des jardins, des fleurs, de l'eau, des arbres. Secrétaire ou rédacteur, astrologue, cuisinier, il a écrit un précieux traité de cynégétique, Al-Masâyid wa al-matârid, ainsi que des Rasâ'il (épîtres), un Khasâ'is al-tarab (Les Particularités du chant), un Kitâb al Tabîkh (Le Traité de cuisine), un Kanz al-Kuttâb (Le Trésor des secrétaires), tous perdus.