L'art du Sud, de la création à l'identité : XIe-XXe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 210 pages
Poids : 744 g
Dimensions : 21cm X 27cm
Date de parution :
EAN : 9782735505401

L'art du Sud, de la création à l'identité

XIe-XXe siècle

de

chez CTHS

Paru le | Broché 210 pages

Professionnels

30.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Les contributions rassemblées dans ce volume sont autant de fenêtres ouvertes sur l'art du Sud entre le XIe et le XXe siècle qui, au-delà des cas concrets étudiés, suscitent des remises en perspective. La création, dans tous les domaines, est d'abord l'expression d'un projet intellectuel : manuscrits du XIe siècle issus du scriptorium ou réalisation en 1100 du cloître de la puissante abbaye de Moissac, construction de la cathédrale gothique de Toulouse ou de la collégiale de Montréal dans l'Aude. Mais les formes architecturales peuvent aussi résulter des confrontations de théoriciens lorsqu'il s'agit de décider dans quel style construire les églises du Midi au XIXe siècle.

Les formes artistiques manifestent le respect pour des modèles prestigieux comme à Saint-Front de Périgueux, traduisent les attentes d'une communauté, ainsi l'adoption de l'art roman dans les Pyrénées, ou répondent aux exigences de grands prélats comme en Gascogne à l'époque gothique. Les références septentrionales sont parfois discrètes, dans les peintures murales de Montpezat-de-Quercy, d'un XIVe siècle dominé par l'italianisme ; elles sont parfois revendiquées comme dans les constructions civiles ou les aménagements urbains des XVIIe et XVIIIe siècles de Toulouse ou Montpellier. À Perpignan au XVIIe siècle, on se tourne aussi vers Rome.

Les ressorts de ces créations sont multiples : expression d'une pensée théologique, affirmation d'un goût, affiliation à un courant, recherche de la modernité. Mais les constructions des ordres mendiants de Carcassonne visent aussi à un partage territorial des âmes, et l'image peut avoir valeur d'affiche et donc de propagande : c'est le cas d'une gravure du XVIe siècle, François Ier offrant son coeur à Éléonore d'Autriche. Toutefois, ce n'est vraiment qu'aux XIXe et XXe siècles que l'art et les prises de position qu'il suscite deviennent porteurs de préoccupations identitaires.

Du même auteur : Congrès national des sociétés historiques et scientifiques (126 ; 2001 ; Toulouse)