L'art flamand et hollandais : Belgique et Pays-Bas, 1520-1914

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 613 pages
Poids : 4125 g
Dimensions : 25cm X 32cm
Date de parution :
EAN : 9782850884320

L'art flamand et hollandais

Belgique et Pays-Bas, 1520-1914

chez Citadelles & Mazenod

Collection(s) : L'art et les grandes civilisations

Paru le | Relié 613 pages

Tout public

210.00 Indisponible

texte Dominique Allart, Martial Guedron, Konrad Ottenheym et al.


Quatrième de couverture

De Bruegel l'Ancien à Vermeer, Rubens, Rembrandt ou Frans Hals, comme de Van Gogh, Mondrian à Khnopff ou Ensor, la peinture flamande, wallone et hollandaise occupe une place primordiale : elle lui est donc réservée dans ce volume, qui débute en 1520. Pourtant, l'architecture, avec les célèbres maisons étroites, toutes de briques, d'Amsterdam ou d'Anvers, jusqu'aux compositions d'Horta, n'est pas en reste. La part belle est aussi donnée aux faïences de Delft, aux cabinets hollandais du XVIIe siècle, au mobilier de Van de Velde, etc.

Cette culture est le fruit de deux nations, dont l'histoire fut d'abord commune. Avec la naissance de la Belgique, au XIXe siècle, les «Pays-Bas» de Charles Quint se scindèrent en deux nations ; l'histoire de l'art suivit alors l'histoire politique en distinguant la «terre de Rembrandt» de celle «de Rubens». Les artistes et les œuvres circulaient de l'une à l'autre, dépassant souvent ces frontières pour s'enrichir d'influences étrangères. Ainsi, le renouveau des formes amorcé en Italie à la Renaissance se reflétait dans l'art des Néerlandais des XVIe et XVIIe siècles tandis qu'eux-mêmes, admirés dans la péninsule comme en Espagne et jusqu'en Amérique latine, influencèrent les arts anglais, scandinave et allemand.

Anvers, puis Amsterdam, Bruxelles, Malines furent de grands foyers artistiques. L'opulence s'y traduisait par une création picturale exceptionnelle qui, soutenue par des collectionneurs privés, allait apporter des genres nouveaux : la nature morte, le paysage ainsi que la représentation de la vie quotidienne. Elle fit fleurir maisons, églises, bourses et édifices publics comme en témoignent encore Bruges ou Gand.

Quant aux arts décoratifs et à la sculpture, ils s'épanouirent au XIXe siècle, grâce à une croissance industrielle indéniable et à l'apparition de matériaux modernes. Enfin, le symbolisme et l'Art nouveau ouvraient la voie aux mouvements du XXe siècle.

Pour embrasser ce pan essentiel de l'art européen, nous avons fait appel au professeur Thomas DaCosta Kaufmann, de l'université de Princeton, qui a réuni une équipe d'éminents spécialistes néerlandais, belges et français.

Biographie

Thomas DaCosta Kaufmann professeur au département d'Art et d'Archéologie, université de Princeton

Dominique Allart professeur d'Histoire de l'art, université de Liège

Anne Egger docteur en Histoire de l'art

Martial Guédron professeur à l'Institut d'histoire de l'art, université Marc Bloch, Strasbourg

Konrad Ottenheym professeur d'Histoire de l'architecture, université d'Utrecht

Freek Schmidt chercheur à l'Académie royale d'arts et de sciences, université d'Amsterdam

Frits Scholten conservateur en chef du département de la sculpture du Rijksmuseum, Amsterdam

Marjan Van Heteren conservateur du Museum Jan Cunen, Oss