Collection(s) : Tout l'art
Paru le 03/04/1997 | Broché 80 pages
Tout public
traduit de l'anglais par L. Anglade
Les rites religieux et les usages sociaux pratiqués dans l'ensemble du monde musulman ont généré certains types d'édifices répondant à des nécessités communes : mosquées pour la prière, médressés pour l'enseignement théologique, mausolées, mais aussi bâtiments civils, comme les hammams et les caravansérails. L'art de l'Islam asiatique n'échappe pas à cette règle, de même qu'on y retrouve le principe de l'ornementation des surfaces par l'arabesque ou les motifs géométriques, l'utilisation abondante de l'écriture dans l'architecture comme dans l'art du livre ou celui de l'objet.
Toutefois, de l'Iran à Inde, du VIIIe au XVIIIe siècle, le fonds commun islamique s'est enrichi des fortes traditions locales héritées des Sassanides, de l'influence des peuples venus d'Asie centrale par vagues successives et d'apports extrême-orientaux. Ainsi sont nées des œuvres présentant certes de nombreuses parentés avec l'Islam d'Occident, mais qui demeurent spécifiques comme, en particulier, la brillante floraison de la miniature en Perse et dans l'Empire mogol.