Paru le 02/11/2023 | Broché 191 pages
Tout public
préface de Boris Cyrulnik
Dans son rapport du 11 novembre 2019, l'Organisation mondiale de la santé affirme que l'art est bénéfique pour la santé, tant physique que mentale.
Si les philosophes ont les premiers pressenti son impact sur notre existence, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment l'art sculpte et caresse notre cerveau.
Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik, nous invite à partager, à travers son musée imaginaire, son expérience de l'art qui guérit la mémoire.
Dans toutes les cultures du monde, les artistes témoignent du fait que l'art, depuis ses origines, est indissociable de la mémoire : magnifiques manuscrits enluminés du Moyen Age, fascinants motifs géométriques de l'art islamique, lignes mystérieuses de Nazca au Pérou ; ces liens étroits entre art et mémoire sont aussi connus de Giotto, de Botticelli, de Michel-Ange, sans oublier Vermeer et Dali. Cet ouvrage se propose d'explorer et d'analyser les pouvoirs de l'art sur notre mémoire : comment nous permet-il d'en prendre soin et de la développer ? Comment nous aide-t-il à mieux apprendre et à penser ?
Les développements récents des neurosciences nous permettent aujourd'hui d'en connaître les mécanismes. Nous savons que grâce à l'interaction avec les oeuvres, grâce aux émotions qu'elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche, il est désormais certain que l'art soutient et soigne nos mémoires défaillantes. Et n'est-ce pas là l'une des fonctions essentielles de notre cerveau que de se souvenir, de préserver notre mémoire mais aussi celle de l'humanité ?
Neurologue ayant étudié la neurophysiologie, la neuropsychopharmacologie et la médecine chinoise, Pierre Lemarquis est spécialiste des liens entre le cerveau et fart. Attaché d'enseignement en éthologie à l'université de Toulon, coordinateur du diplôme « Prescriptions culturelles® :
Arts et Santé » de la faculté de médecine de Lyon, président de l'association « L'Invitation à la beauté », il effectue des recherches au sein du groupe « Vieillissement et résilience » de Boris Cyrulnik portant sur les effets de la musique et d'autres disciplines artistiques. Il est l'auteur, aux éditions Odile Jacob, de Sérénade pour un cerveau musicien (2009), Portrait du cerveau en artiste (2012), l'Empathie esthétique, entré Mozart et Michel-Ange (2015), Pouvoirs de la musique sur le cerveau (2021) et, aux éditions Hazan, de L'Art qui guérit» (2020). Outre de nombreuses interventions dans les médias, il a participé aux Assises de la maternelle en mars 2018 sur le thème de la musique à l'école. Il intervient également à l'IRFAT (Institut de recherche et de formation en art-thérapie) à Avignon et à l'AFRATAPEM (École d'art-thérapie) à l'université de Tours et de Grenoble.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre français, est directeur d'enseignement à l'université de Toulon. Depuis les années 1980, il souhaite transmettre son savoir au grand public.
En 1999, il développe ses théories sur la résilience, soit la capacité à se reconstruire après un traumatisme, dans son ouvrage Un merveilleux malheur. Suivront Les Vilains Petits Canards en 2001, Le Murmure des fantômes en 2003, Mourir de dire. La Honte en 2010 et Quand un enfant se donne « » la mort » en 2011, tous publiés aux éditions Odile Jacob.
En 2012, il écrit son autobiographie sous le titre Sauve-toi, la vie t'appelle. Dans Psychothérapie de Dieu, sorti en 2017, il étudie l'attachement de l'âme humaine à la religion.
Son dernier livre, La nuit, j'écrirai des soleils, a été publié en 2019 aux éditions Odile Jacob.
