L'automate : modèle, métaphore, machine, merveille : actes du colloque international de Grenoble, 19-21 mars 2009, organisé dans le cadre du tricentenaire de la naissance de Jacques Vaucanson (Grenoble, 1709-Paris, 1782)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 505 pages
Poids : 918 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86781-650-5
EAN : 9782867816505

L'automate

modèle, métaphore, machine, merveille
actes du colloque international de Grenoble, 19-21 mars 2009, organisé dans le cadre du tricentenaire de la naissance de Jacques Vaucanson (Grenoble, 1709-Paris, 1782)

chez Presses universitaires de Bordeaux

Collection(s) : Mirabilia

Paru le | Broché 505 pages

Public motivé

29.00 Indisponible

le Centre de recherche sur l'imaginaire | avec le concours de Textes, littératures, écritures et modèles | textes réunis par Aurélia Gaillard, Jean-Yves Goffi, Bernard Roukhomovsky, Sophie Roux


Quatrième de couverture

Le présent volume fait suite au colloque international qui s'est tenu à Grenoble du 19 au 21 mars 2009 à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Jacques Vaucanson (Grenoble, 1709 - Paris, 1782). Bien qu'ils aient disparu dès le XIXe siècle, « les automates de Vaucanson », passés pour ainsi dire en proverbe, tendent à s'imposer comme un modèle du genre. Car ils illustrent exemplairement la complexité d'un objet qui tient concurremment de la science et du spectacle. Nous savons en effet que, conçues comme des « anatomies mouvantes », ces créatures artificielles n'ont pas tant vocation à produire l'illusion du vivant, qu'à en reproduire, aussi exactement que possible, le fonctionnement et les : fonctions. Mais s'il n'y a pas lieu de mettre en doute sa volonté de faire oeuvre de savant, Vaucanson n'en est pas moins, nous le savons aussi, un remarquable montreur, il sait l'art d'exhiber ses mécaniques enchantées à la manière d'un bateleur. Il n'est pas aisé, aussi bien, de démêler ce que ses automates doivent à la machine, à la merveille, à l'ambition scientifique qu'ils revendiquent, à la rêverie prométhéenne qui les habite... : parce qu'interfèrent en eux des problématiques et des catégories qui ressortissent à des savoirs distincts (et, le plus souvent, distants), ils illustrent avec une acuité toute particulière la propension très générale de l'automate à brouiller les partages qui nous sont familiers. Tel est l'horizon des travaux rassemblés dans ce livre : en se proposant de décrire les multiples fonctions que ces étranges machines sont susceptibles de remplir - séparément, successivement ou simultanément -, on ne vise pas tant à faire l'anatomie de l'automate qu'à mettre en évidence, au bout du compte, l'interpénétration des discours (scientifique, technologique, esthétique...) auquel il donne prise et, partant, la porosité des frontières qui structurent aujourd'hui le champ de ces discours.