Paru le 22/06/2006 | Broché 208 pages
L'écho du déversoir : Pendant l'Occupation, Julien, apprenti serrurier, découvre les plaisirs et émotions du braconnage sur la petite rivière qui borde l'Ilaude, propriété familiale, avec « Poches Grasses », un de ces paysans madrés qui cadraient tout à fait avec l'image de nos campagnes. C'est aussi le temps des premiers émois avec la fille de son compagnon de pêche.
Puis c'est la fuite pour échapper au STO. Elle interrompt ce conte campagnard idyllique. C'est Londres, la France Libre, le mariage avec une Ecossaise, la campagne de Libération.
Et puis l'engagement à la fin de la guerre. Les campagnes en Indochine, en Algérie... La vie de famille en Angleterre...
Et la fille de « Poches Grasses » dans tout cela ?
Il y a du cornélien dans ce roman.
Un roman qui retrace avec grande précision les univers que son héros traverse.
Jean Michel Pasquet est né à Issoudun où ses parents acquirent une propriété le long de la Théols.
Après quatre années d'études secondaires, il s'engage dans la Marine Nationale pour se soustraire à une réquisition de main d'oeuvre.
Il est présent au sabordage de la flotte à Toulon. Puis il rejoint les rangs de la Résistance.
A la Libération, il revient dans la Marine et participe à plusieurs campagnes dont celle de l'Indochine. Démobilisé, il entre dans la Police parisienne.
Il quitte le Quai des Orfèvres avec le grade de Chef-Inspecteur-Divisionnaire.
En retraite à Issoudun, il se met à la disposition des autorités administratives et judiciaires. Retiré à Reuilly, il participe à la vie associative et culturelle. Il est Chevalier dans l'Ordre National du Mérite et titulaires de la Croix du Combattant, de la médaille de la Reconnaissance de la Nation, de la médaille d'Honneur de la Police et de plusieurs distinctions Outre-Mer dont l'Etoile Noire.
Il a mis beaucoup de lui-même dans ce premier roman.
