L'école des riches, l'cole des pauvres : les ZEP contre la démocratie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 176 pages
Poids : 226 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782841469284

L'école des riches, l'cole des pauvres

les ZEP contre la démocratie

de

chez Syros

Collection(s) : Ecole et société

Paru le | Broché 176 pages

Professionnels

15.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Ecole à deux vitesses, filière courte, filière longue, écoles des quartiers sensibles et établissements d'excellence, que d'euphémismes ! Pourquoi ne pas reconnaître que le collège unique n'a jamais existé, qu'il y a en France, depuis Jules Ferry, deux écoles : celle pour les riches et celle pour les pauvres (et non les «défavorisés», nouvel euphémisme...) ?

L'auteur montre, preuves à l'appui (données chiffrées, synthèses d'études et à partir de sa propre expérience), que tous les efforts déployés pour résoudre la quadrature du cercle - c'est-à-dire intéresser à l'école des enfants qui ont décroché - ont échoué, créant des ghettos sous prétexte de discrimination positive. Pourquoi cet échec ? Parce qu'au bout du compte, les outils d'apprentissage et les critères de sélection sont les mêmes partout, sauf quand on a, à force d'usure, renoncé à instruire tout court et que la mission pédagogique qu'on assigne à l'enseignant consiste à faire tenir tranquilles ces empêcheurs d'apprendre en rond.

Est préconisée ici la suppression pure et simple des ZEP, nouvellement intitulées REP (réseaux d'éducation prioritaire), qui ne servent qu'à pacifier ces zones réputées rebelles à toute instruction. Hors de la mixité sociale dans l'école, point de salut, affirme l'auteur. La seule attitude possible de l'enseignant soucieux de démocratisation est celle de l'engagement dans une pédagogie exigeante pour tous et dont l'objectif est la mise en évidence du talent propre à chacun. Ce qui n'est rien d'autre qu'un acte politique. Alors ? Cautionner l'hypocrisie du système ou s'engager ?

Biographie

Nestor Romero, avec un brevet d'enseignement industriel en électronique, commence sa vie professionnelle comme technicien. Dix ans de travail en usine et une fin de carrière dans l'industrie comme cadre technico-commercial : n'était-ce pas la réussite ? Non. Il est devenu enseignant «pour ne pas passer à côté de sa vie». Il a exercé dans des établissements de banlieue et à l'école Decroly, avant d'être nommé dans une ZEP parisienne.