L'Eglise du Grand Schisme : 1378-1417

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 272 pages
Poids : 535 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7084-0848-7
EAN : 9782708408487

L'Eglise du Grand Schisme

1378-1417

de

chez Picard

Collection(s) : Les médiévistes français

Paru le | Broché 272 pages

Public motivé

34.50 Disponible - Expédié sous 7 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Les médiévistes français

Enseignants et chercheurs en histoire médiévale ont en France une activité considérable et reconnue au plan international. En dehors des livres et des manuels qu'ils produisent, ils donnent une part importante des fruits de leurs recherches à des ouvrages collectifs, des périodiques et des encyclopédies. Il est donc nécessaire de procéder à un regroupement de leurs articles dispersés pour permettre à un large public de prendre connaissance de leurs résultats, de leurs hypothèses, et de leurs projets. La collection consacrée aux médiévistes français répond à cette préoccupation. Ici la personnalité du médiéviste donne au livre toute sa cohérence.

Que se passa-t-il dans l'Église au tournant du XIVe siècle, alors qu'elle était déchirée en deux obédiences obéissant à deux papes rivaux ? Il est d'usage de se lamenter sur la triste condition des clercs et des fidèles tandis que leurs pasteurs s'entre-déchiraient. Pourtant, l'obligation de chercher une solution extraordinaire à ce problème - ignoré du droit canonique - donna une vigueur remarquable à la réflexion ecclésiologique. Les assemblées du clergé voulues par le roi de France ont fini par prendre valeur de conciles et, bien que limitée dans le temps, la soustraction d'obédience a posé le problème de la réforme des institutions ecclésiastiques. Fondés sur des recherches prosopographiques, les seize articles ici rassemblés sont parus entre 1985 et 2001. Ils sont les prémisses d'une synthèse encore inachevée.

Biographie

Dès qu'elle eut terminé sa thèse sur Les chanoines du chapitre cathédral de Laon (1373-1412), Hélène Millet entra au CNRS sur un programme voué au Grand Schisme d'Occident. Ce sujet lui a fourni la matière de contributions à diverses entreprises collectives, dont la parution, en ordre dispersé, n'avait pas permis de percevoir la cohérence. Sa participation à la grande aventure de La genèse de l'État moderne et la création des Fasti Ecclesiae Gallicanae ont ancré son travail dans l'espace européen et le monde des clercs.