Collection(s) : Cahiers de l'occultisme
Paru le 04/11/2021 | Broché 201 pages
Tout public
introduction Valentin Érigène
« Il n'existe pas, en effet, de livre sur l'égyptologie sacrée », écrivit Ernest Bosc lorsqu'il présenta le fruit de ses longues investigations en février 1890, dans les colonnes de la revue L'Initiation. Autrefois... on ne s'occupait que des arts et de la civilisation de l'antique Égypte ; quant à sa Mythologie, à sa Mystique, ; à son Art sacré, à sa Religion, on ne s'en préoccupait guère... nous la voyons sous un tout autre jour que celui sous lequel on nous avait jusqu'ici habitués, en un mot, parce que nous comprenons l'ésotérisme, ou sens caché de la Religion égyptienne. C'est cet ésotérisme que nous nous proposons de révéler dans le présent volume.
Ernest Bosc, architecte, homme d'érudition féru d'ésotérisme, a laissé une oeuvre littéraire colossale, dont nombre de sujets traitaient d'occultisme, d'alchimie, des pouvoirs psychiques, de civilisations anciennes, parmi lesquelles l'égypte antique qui fut pour lui une passion et une source inépuisable de réflexions. Il consacra, à la terre énigmatique du sphinx, une série d'articles qui furent publiés dans la revue L'Initiation, de février 1890 à juin 1891. Ce sont ces textes que nous reproduisons ici, in extenso ; il les signa sous son pseudonyme J.Marcus de Vèze. Ces publications originelles servirent ensuite de matrice à l'ouvrage qu'il fera paraître en 1892, sous le titre Isis dévoilée ou l'Égyptologie sacrée. Ernest Bosc, assurément, compte parmi les plumes importantes du mouvement occultiste qui fleurit à la Belle époque. Ouvrage rare et précieux, inédit dans sa forme de recueil, L'Égyptologie sacrée trouvera sa place dans toute bonne bibliothèque d'ésotérisme, il s'agit d'un ouvrage de référence qu'il convient de lire lorsque l'on s'intéresse à l'hermétisme. Nous avons conservé la présentation d'époque, avec les idéogrammes et illustrations qui enrichissaient les feuillets publiés. En annexe, nous reproduisons un texte intitulé Crata Repoa, publié pour la première fois en Allemagne, en 1770, signé anonymement : un initié.
