Collection(s) : Travaux de la Faculté de droit de l'Université de Fribourg
Paru le 15/08/2002 | Broché LX-504 pages
Doctorat
Cette thèse est une réflexion sur la place des régions dans l'Europe du XXIe siècle, vue à travers le prisme de leurs relations extérieures.
Elle propose une nouvelle norme constitutionnelle propre à tenir compte d'un phénomène en émergence baptisé «régionalisme coopératif». Il s'agit de la mise en réseau des régions européennes, qui ont tissé un nombre impressionnant de partenariats à travers le continent et même au-delà.
L'ouvrage identifie ces relations extérieures, qui se développent en l'absence de norme constitutionnelle topique ; le fait précède le droit. Y remédier n'est cependant pas facile, car cela impose un changement radical de paradigme, autrement dit l'abandon d'une attitude de défiance des Etats centraux envers leurs régions.
La recherche se base sur les quatre pays voisins de la Suisse qui, en dépit de systèmes politiques différents (Etat fédéral, régional ou centralisé), présentent des ressemblances troublantes quant au traitement qu'ils réservent aux régions et à leurs relations extérieures.
Une annexe répertorie dans le détail toute la richesse des activités internationales que déploient les 67 régions étudiées.
Nicolas Schmitt, né à Zurich en 1959 ; études à Fribourg, licence en droit en 1983 ; collaborateur scientifique à l'Institut du fédéralisme de l'Université de Fribourg depuis 1985 ; à ce titre participation à de nombreuses missions et conférences à l'étranger ; secrétaire de l'Association internationale des Centres d'étude du fédéralisme ; membre du Groupe de recherche sur le fédéralisme de l'AISP ; membre du corps suisse des observateurs électoraux : auteur d'une quarantaine d'articles consacrés au fédéralisme en Suisse et dans le monde.
