Collection(s) : Collection U21
Paru le 07/05/2003 | Broché 134 pages
Public motivé
Par la loi sur l'arabisation linguistique (5 juillet 1998), le pouvoir algérien a agi au mépris de la particularité berbère. On aurait pu parler de linguicide voire d'ethnocide sans les mesures prises suite au changement de gouvernement et à la forte résistance des Kabyles, qui se manifeste par la production culturelle. Pourtant celle-ci est considérée comme témoin d'un passé mort, et c'est pourquoi la population immigrée et ses enfants pourraient apparaître comme une chance de survie. Mais dans quelles conditions le pari de conserver l'identité culturelle a-t-il été remporté par les anciennes générations de prolétaires kabyles ? Comment peut-on se sentir Kabyle quand on n'a pas été élevé au sein de la société kabyle en Kabylie ? Il ne s'agit pas ici d'examiner l'adaptation du migrant à la société d'accueil, mais plutôt la résistance de la culture d'origine à cette nouvelle société.
Née en 1975, Nadia Belaidi est doctorante en droit public à l'Université de Bourgogne.