Collection(s) : Sociologie clinique
Paru le 19/03/2009 | Broché 300 pages
Public motivé
¤ Cet ouvrage, publié la première fois en 1979, décrit un système de pouvoir conçu dans les entreprises multinationales, qui s'est imposé dans bien d'autres sphères de la vie économique et sociale. L'emprise des organisations « hypermodernes » ne cesse de s'accroître. Les auteurs rendent compte d'une recherche au sein de l'une des plus prestigieuses multinationales, TLTX. L'analyse vise à comprendre les rapports entre l'économique, le politique, l'idéologique et le psychologique. TLTX développe, au service de ses objectifs économiques, des méthodes politiques de gouvernement à distance, elle diffuse une idéologie, une religion d'entreprise, inscrite dans ses politiques de personnel. Plus profondément encore, elle s'assure l'adhésion de ses membres en influençant les structures inconscientes de leur personnalité. Domination et adhésion sont deux termes complémentaires. Il existe des correspondances entre l'organisation sociale et les structures inconscientes, qui forment un système sociomental. Il n'est possible de changer l'organisation qu'en comprenant la nature des liens inconscients par lesquels l'individu lui est attaché, en même temps que les politiques qui les renforcent.
Max Pagès est professeur émérite de psychologie clinique à l'université Paris VII. Michel Bonetti est maître de recherche du Centre scientifique et technique du bâtiment, responsable de la division « Prospective de l'habiter ». Vincent de Gaulejac est professeur de sociologie à l'université Paris VII, directeur du Laboratoire de changement social. Daniel Descendre, psychosociologue, est membre du Centre de recherche et d'intervention sur les dynamiques institutionnelles et sociales.