Paru le 08/11/2013 | Broché 128 pages
Tout public
Chaque année en France, naissent 50 000 bébés prématurés soit 6 à 8 % des naissances. Ces enfants sont hospitalisés plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, dans les services de néonatalogie avant leur retour à domicile. Les progrès technologiques réalisés durant les dernières décennies ont permis d'accroitre leur survie. Le développement à long terme en particulier neurologique reste un sujet de préoccupation pour les parents et les professionnels.
Une approche récente, complémentaire des soins techniques, appelée «soins de développement» cherche à modifier l'environnement en néonatalogie afin que les stimulations sensorielles et le rythme des soins soient adaptés aux capacités de ces bébés fragiles. Le rôle des parents, longtemps ignorés, devient alors essentiel pour la protection du sommeil de leur enfant, le soutien de son éveil, la prévention de la douleur et l'alimentation par lait maternel.
L'observation du comportement du bébé, valorisée par le programme NIDCAP conçu par le Pr Heidelise Als, élève de TB Brazelton, devient l'outil idéal de communication pour les parents et les soignants. Implanté initialement au CHU de Brest, le programme NIDCAP se diffuse dans de nombreux centres hospitaliers français et européens.
Jacques Sizun est pédiatre néonatalogiste au CHU de Brest et Professeur de Pédiatrie à l'Université de Bretagne Occidentale. Directeur du Centre Francophone de Formation NIDCAP de Brest, il est membre du Conseil d'administration de la Fédération Internationale NIDCAP. Il est également membre de l'équipe de recherche «Ethique, Professionnalisme et Santé».
Nathalie Ratynski est pédiatre néonatologiste au CHU de Brest et formatrice francophone du programme NIDCAP à l'Université de Bretagne Occidentale.
