L'énigme du lundi de Pâques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 113 pages
Poids : 198 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-917295-54-0
EAN : 9782917295540

L'énigme du lundi de Pâques

de

chez Auda Isarn

Collection(s) : Le lys noir

Paru le | Broché 113 pages

12.00 Indisponible

préface Francis Bergeron


Quatrième de couverture

Lys Noir

Henri Béraud (1885 -1958) est sans doute le plus grand écrivain lyonnais, celui qui a le mieux raconté le petit peuple de la Croix-Rousse et des traboules. Son double prix Concourt de 1922, pour une pochade (Le Martyre de l'obèse) et pour un roman historique de facture très classique (Le Vitriol de lune)ne pèse pas lourd au regard de ses formidables mémoires de petit gone, puis de Lyonnais mirifique, et enfin de martyr de l'Épuration : La Gerbe d'or, Qu'as-tu fait de ta jeunesse, Les Derniers beaux jours, La Chasse au lampiste, TF 677, chefs-d'oeuvres parmi les chefs-d'oeuvres. Béraud s'est aussi essayé a d autres genres : le grand reportage qui l'a rendu célébrissime a son époque (Ce que j'ai vu à Moscou. Ce que j'ai ru à Berlin, Ce que j'ai ru à Home. Le Flâneur salarié), la critique théâtrale (Rétours à pied), la chronique régionaliste. le pamphlet (La Croisade des longues figures. Pavés rouges. Popu roi), les biographies de peintres, les récits historiques, les contes, les nouvelles.

Ce que l'on sait moins, c'est que ; bagnard à Saint-Martin- de-Ré, après la guerre, condamné à mort et gracié in extremis. Béraud s'essaya aussi au roman policier. Interdit de publication sous son nom. il signa du nom de son épouse, Germaine Béraud, On tue pour moins (1950), et écrivit plusieurs autres romans policiers. Mais la maladie allait l'empêcher de les publier, et ces ouvrages restèrent dans les papiers de Béraud jusqu'à la récente (18 novembre 2015) dispersion de ses archives personnelles en salle des ventes. Voici donc un autre roman policier de Béraud, totalement inédit, texte spécialement émouvant quand on se souvient qu'il fut écrit en prison, par un homme qui avait connu les plus grands honneurs, la plus grande fortune, et que les vi- cissitudes du temps condamnaient à mourir à petit feu. Ce n'est certes pas le meilleur roman de Béraud. Ses horribles conditions de travail ne lui permettaient pas de se constituer une document de qualité et d'écrire sereinement. Mais il y a la petite musique de Béraud.