L'épigramme de l'Antiquité au XVIIe siècle ou Du ciseau à la pointe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 550 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782913667075

L'épigramme de l'Antiquité au XVIIe siècle ou Du ciseau à la pointe

chez Association pour la diffusion de la recherche sur l'Antiquité

Collection(s) : Etudes anciennes

Paru le | Broché 282 pages

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31.00 Indisponible

Quatrième de couverture

L'épigramme a ceci de profondément original, par rapport à d'autres genres littéraires, que son concept même se transforme, puisqu'on passe d'inscription sur la pierre à l'idée de pointe polémique.

Pour comprendre cette évolution étonnante, voici donc d'abord trois études générales, qui vont de l'Antiquité à l'époque moderne. La philosophie et la poétique de l'épigramme y sont présentées par A. Michel (de l'Institut), sa fonction polémique par P. Laurens (Université de Paris IV), sa symbolique par E. Schwarzenberg (Docteur en Philosophie), montrant comment l'ambre, si longtemps associé aux grands mythes les plus archaïques, devient paradoxalement l'emblème d'un minuscule poème.

Des analyses particulières illustrent alors ces différents moments. Le temps des inscriptions sur pierre est évoqué par les épigrammes de Béotie, puis de Crète dont G. Vottéro (Université de Nancy II), puis M. Bile (Université de Metz) suivent les variantes depuis le VIIème siècle avant J.-C. Viennent ensuite les cas où l'épigramme caractérise un court poème, de style bas, voire parodique. En voici, pour exemple, le Catalepton et les Vies de Virgile présentés par A. Arcellaschi (Université de Lyon), les épigrammes de Trimalchion dans les Satirica de Pétrone qu'étudie H. Petersmann (Université de Heidelberg), l'oeuvre de Martial dont J. M. André (Université de Paris IV) expose la culture philosophique et J. Dion (Université de Nancy II) l'esthétique. La liaison d'un genre polémique avec l'histoire s'y impose alors : D. Gaillard (Université de Nancy II) y souligne, de l'épigramme à l'histoire, le thème des cyniques de Néron à Antonin, et P. Goukowsky (Université de Nancy II), à partir d'une épigramme de Thespies, la religion intime d'Hadrien. C'est ainsi sur les rapports de l'épigramme et de la religion que s'achève la réflexion : A la plus grande gloire de Martin ? se demande V. Zarini (Université de Metz) pour deux épigrammes de la basilique de Tours au Vème siècle, tandis que M. N. Fouligny commente l'usage fait de l'épigramme par un grand inquisiteur de Lorraine au XVIème siècle dans sa Démonolâtrie.