L'épine blanche

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 111 pages
Poids : 375 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92444-70-4
EAN : 9791092444704

L'épine blanche

de

chez L'Atelier contemporain

Paru le | Broché 111 pages

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lecture de Michaël Glück | dessins de Géraldine Trubert


Quatrième de couverture

Jaboc cherche à retrouver sa mère - morte - en consignant quelques notes très brèves sur des carnets de deuil. D. comme deuil d'épine blanche et comme Denise.

La mère dans le souvenir comme dans la vie se tient le plus souvent face au littoral d'une ville normande portuaire. Le fils en aime la porosité calcaire. Tout remonte alors par la vertu de la craie et des marées et leurs façons de déposer leurs matières sur les grèves : le père la mère la guerre le préau l'école primaire le silex et la brique.

Trois sources d'écriture construisent le texte : le carnet, matière première du souvenir vécu, la prose, le poème.

La mère est veuve depuis toujours dirait-on tant le père est loin dans le temps des morts. Le père est l'incarnation des douleurs de guerre et du gâchis des vies. Des villes aussi écrasées sous les bombes. La mère tient bon comme les phares qu'elle peut observer depuis son appartement maritime. Puis la vieillesse qui fragilise. Puis la mort qui laisse le fils unique dans la nécessité d'écrire. De retrouver la mère - voix et corps - dans la poussée étincelante des aubépines en fleurs et toujours épineuses.

Biographie

Jacques Moulin, né en Normandie, vit à Besançon où il fut enseignant et où il a fondé et co-anime « Les poètes du jeudi ».
« D'abord un lieu : la Normandie maritime, la falaise sur la mer, le jardin des lisières entre valleuse et grève, le phare à bout d'espace attentif aux lointains. Le lien très fort à ce lieu a été retrouvé par l'écriture dans l'éloignement géographique et la rencontre inattendue, dans la région d'adoption qu'est la Franche Comté, avec la pierre d'enfance le calcaire et le relief d'abrupt. Un langage poreux comme un matériau de chevauchement entre prose et poésie, infiltration et indéhiscence, appareillage et dissolution. » (J.M.)

Géraldine Trubert vit et travaille à Lyon. Diplômée de l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en 2006, elle alterne depuis des projets de résidence, d'exposition et d'intervention, ainsi que des expériences collaboratives pour la scène et l'édition. Les espaces dans lesquels elle vit et travaille, les paysages et les villes qu'elle parcourt, sont au coeur de ses préoccupations plastiques. Elle voyage et s'interroge sur les lieux, à la façon dont ils sont (in-)occupés. Ces paysages suscitent des propositions, les inspirent, et peuvent aussi en être le support dans une pratique in situ. Son site Internet : http://geraldinetrubert.com/.

Du même auteur : Jacques Moulin