L'épopée cathare. Vol. 1. La croisade albigeoise

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1581 pages
Poids : 1220 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782262018283

La croisade albigeoise

de

chez Perrin

Serie : L'épopée cathare. Vol 1

Paru le | Broché 1581 pages

Public motivé

30.20 Indisponible

Quatrième de couverture

Il y a près de huit siècles, à l'instigation du pape Innocent III, le fer et le feu s'abattaient sur les terres qui allaient constituer plus tard la province du Languedoc : comtés de Toulouse et de Foix, vicomtés de Carcassonne, Albi et Béziers. Prétexte de cette guerre sans merci connue sous le nom de Croisade albigeoise et menée de 1209 à 1229 par une chevalerie recrutée dans le nord de la France : l'éradication du catharisme, une hérésie solidement implantée en pays occitan, qui enseignait que le monde visible n'est pas l'oeuvre du Dieu de bonté, mais celle d'un créateur mauvais.

Chevauchées destructrices, ravages, sièges, incendies, massacres, batailles rangées - sans compter les bûchers dressés pour ceux qui ne voulaient pas renoncer à leur foi : de l'Agenais et du Périgord au Rhône, quinze de nos départements furent le théâtre, vingt ans durant, d'une lutte farouche dont l'enjeu devint rapidement politique tout autant que religieux.

La première croisade prit fin en 1215, mais dépossédés au profit de Simon de Montfort, le chef des «barons du Nord», les princes occitans se ressaisirent, repartirent en guerre. Montfort fut tué en 1218 sous les murs de Toulouse. Rome en appela à une deuxième croisade dont le roi de France Louis VIII prit le commandement jusqu'à l'effondrement du Languedoc.

Devenu le spécialiste le plus renommé de ce christianisme dissident, Michel Roquebert relate dans ce premier volume, avec une minutie inégalée avant lui, la douloureuse épopée qui ébranla le pays d'oc. Partant des premières manifestations du catharisme au XIe siècle, il nous conduit au traité de Paris que le comte de Toulouse Raymond VII fut contraint de signer en 1229. Il rattachait au domaine capétien la moitié de ses domaines et préparait à moyen terme l'annexion du reste. Michel Roquebert s'est exclusivement fondé, pour établir son récit, sur les documents historiques contemporains des faits.

Du même auteur : Michel Roquebert