L'épopée française des Racers 500, 1949-1959

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 140 pages
Poids : 145 g
Dimensions : 21cm X 28cm
Date de parution :
EAN : 9782914920360

L'épopée française des Racers 500, 1949-1959

de

chez Ed. du Palmier

Paru le | Broché 140 pages

Tout public

19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

De même que la recherche du mouvement perpétuel a longtemps préoccupé l'esprit humain, la course à bon marché et l'éclosion simultanée de nouveaux talents ont toujours représenté une double aspiration, plus ou moins utopique, de l'histoire des sports mécaniques depuis les débuts de leur existence.

En France, au lendemain de la seconde guerre mondiale, la situation n'apparaît guère encourageante pour tous ceux - et ils sont nombreux - qui rêvent de pratiquer la compétition automobile.

La petite cohorte des pilotes de course français est répartie et ventilée, en fait, selon trois cas de figure: ceux, déjà chevronnés, qui sont incorporés dans l'une des rares écuries officielles; des industriels fortunés, qui achètent leurs voitures personnelles et les entretiennent à leurs frais, avec des mécaniciens payés de leurs deniers; des artisans garagistes, bien équipés en matériel pour "mécaniquer", selon l'expression qui était chère à René Bonnet.

Il existe d'ailleurs, parfois et même souvent, une certaine confusion des genres entre ces trois catégories schématiquement définies. Quoi qu'il en soit, la course coûte cher, et même très cher. Et ce ne sont pas les primes de départ, ni même les prix distribués qui peuvent amortir de quelque manière l'acquisition et la maintenance d'une ou de plusieurs voitures de course.

C'est dans ce contexte que va apparaître, tout à la fin de la décennie des années 40, une lueur d'espoir, qui semble éclairer soudain, pour les aspirants pilotes, un horizon jusqu'à présent des plus sombres.

Cet espoir va prendre son inspiration du côté de la Grande-Bretagne: une nation célèbre pour ses voitures de sport, mais dont, en vérité, les monoplaces de compétition n'avaient, auparavant, remporté que peu de succès, quand elles ne suscitaient pas les sarcasmes, à l'inverse des traditionnels bolides italiens, allemands et français.

Une véritable révolution est en train de s'amorcer, mais, comme toujours en pareil cas, nul ne le sait encore. C'est - tout simplement - celle qui va faire du sport automobile ce qu'il est devenu de nos jours.

En effet, dès cette époque, et afin d'offrir aux jeunes pilotes anglais la possibilité de courir au volant de voitures d'un coût non prohibitif, est instaurée en Grande-Bretagne une formule nationale de monoplaces pour lesquelles la réglementation prévoit une cylindrée maximale de 500cc sans compresseur.