Paru le 15/10/2011 | Broché 159 pages
Tout public
Pablo Jiménez, Dominique Lobstein, Annabelle Mathias
Il est des territoires restés longtemps ignorés, ainsi d'une partie de l'histoire de la peinture espagnole. Réputée pour ses maîtres anciens, l'Espagne a légué à l'histoire de l'art universel les plus grands noms de la peinture, et il n'est pas un ouvrage d'histoire générale de l'art qui ne consacre un chapitre à cet «âge d'or» commençant avec le Greco et s'achevant à la mort de Goya, en 1828. Il n'en va pas de même pour le XIXe siècle qui n'occupe plus qu'une place marginale. Nombreux pourtant furent les peintres espagnols à séjourner à Paris et à exposer régulièrement aux Salons, ouvrant la voie à ceux qui allaient replacer l'Espagne sur la scène artistique internationale : Dali, Miró et Picasso.
C'est cette histoire que se propose de retracer cet ouvrage, ou comment, au tournant du siècle, face à un monde moderne qui exigeait de nouvelles manières de peindre, les artistes espagnols adoptèrent de nouveaux langages tout en préservant leur part d'hispanité.