Collection(s) : Bibliothèque de littérature générale et comparée
Paru le 28/01/2013 | Relié 586 pages
Public motivé
L'esprit du récit, modelant le temps, assure la continuité de l'être ainsi que son au-delà au sein du devenir et de la communauté. A travers l'étude d'oeuvres diverses, de Shakespeare à Albert Camus, Claude Vigée et Juan Gelman, en passant par Milton, Blake, Melville (Billy Budd), Emily Dickinson, Kafka, Marguerite Audoux, Etty Hillesum, Hélène Berr, ou bien Borchert, sans négliger l'oeuvre artistique, à travers les dessins d'Henry Moore, l'auteur de cet ouvrage se propose de mettre en valeur la façon dont la voix singulière, grâce au conte et à ses figures, tisse ses modulations dans la durée et, donnant chair à ses métamorphoses, fait, grâce à l'empathie que suscite l'oeuvre, l'apprentissage de la liberté et de l'Ouvert dans la communion du Je et du Tu.
Anne Mounic, maître de conférences à Paris 3 Sorbonne nouvelle, est l'auteur de plusieurs études critiques ayant trait à la pensée poétique, Jacob ou l'être du possible (Caractères, 2009), ainsi que Monde terrible où naître : La voix singulière face à l'Histoire (Honoré Champion, 2011). Son dernier recueil poétique, Tout près du ciel, les robes folles, a paru en 2012 (Anagrammes), suivi de La caresse du vertige (Caractères, automne 2012).