L'Europe des nationalismes aux nations. Vol. 1. Espagne, Irlande, Italie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 544 pages
Poids : 465 g
Dimensions : 12cm X 19cm
Date de parution :
EAN : 9782718193526

Espagne, Irlande, Italie

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chez Sedes

Serie : L'Europe des nationalismes aux nations. Vol 1

Collection(s) : Regards sur l'histoire

Paru le | Broché 544 pages

Tout public

Poche
23.40 Indisponible

Quatrième de couverture

Au XIXe siècle, les nationalismes tiennent un rôle majeur dans la vie de l'Europe. Ils ont marqué le grand mouvement de 1848 de leurs deux caractères opposés liés à leur double origine, la Révolution française et la Liberté, le romantisme contre-révolutionnaire et l'image du Peuple en lutte.

Ce livre présente l'histoire du sentiment national en Europe entre 1850 et la fin de la Grande Guerre. Les grandes insurrections sont l'exception, comme dans la Pologne russe en 1863. Partout Nation et Etat demeurent séparés, à la différence de la France. Même en 1871, Nation allemande et Etat ne se confondent pas. Jusqu'en 1918, Autriche et Russie demeurent des Etats multinationaux. Des Etats nationaux naissent après 1850 de l'action de dynasties traditionnelles, Hohenzollern en Allemagne et dynastie de Savoie en Italie, mais par des procédés politiques réguliers : ralliement des princes, action diplomatique, guerre limitée. En Italie, la pression de Napoléon III impose le recours à la solution française du plébiscite, sauf en 1870.

En Autriche, les défaites en Italie de 1859 et en Allemagne de 1864 obligent la Monarchie impériale à une réforme assise sur l'entente avec la nationalité hongroise, son adversaire principal en 1848. Ainsi est instituée, sous un même souverain, une double monarchie : Autriche, où les nationalités sont bien traitées, Hongrie, où les minorités nationales subissent une magyarisation forcée.

Deux problèmes nationaux restent insolubles en 1918 : en Irlande, le gouvernement britannique choisit la répression politique et sociale ; en Espagne, l'absence même du concept de l'Etat moderne empêche toute modernisation structurelle.

Du même auteur : André Guillaume