L'euthanasie, sérénité partagée : une question de santé publique : Journée d'étude organisée à l'Ecole de santé publique de l'ULB le 27 mars 2013

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-930418-96-4
EAN : 9782930418964

L'euthanasie, sérénité partagée

une question de santé publique
Journée d'étude organisée à l'Ecole de santé publique de l'ULB le 27 mars 2013

chez Memogrames

Paru le | Broché 190 pages

Professionnels

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préface d'Yvon Englert | contributions de François Damas, Marc Englert, Jacqueline Herremans et al.


Quatrième de couverture

L'euthanasie : une Sérénité partagée, une Question de Santé publique.

Conjointement à celle sur les droits des patients, ont été promulguées les lois sur les soins palliatifs, impliquant l'obligation légale d'en offrir l'accès à tous, et sur la dépénalisation conditionnelle de l'euthanasie. Il n'y a pas d'opposition entre la philosophie des soins palliatifs et celle qui fonde la demande exprimée par un patient qui, au courant de son pronostic et de l'évolution de sa maladie, va pouvoir obtenir des soins de confort adéquats respectant au mieux sa qualité de vie et préservant son autonomie. A un moment donné, il peut souhaiter sereinement mettre un terme à sa souffrance et trouver l'écoute d'un médecin sans enfreindre un interdit légal, en Belgique.

Peut-être devrions-nous parler d'interruption volontaire de vie (IVV) pour écarter toute connotation négative qu'entraîne le terme « euthanasie » ? C'est cette réalité qui en fait une question de santé publique d'autant qu'elle ne se limite pas à la question de la phase terminale d'une existence.

Certes, nous devons, avec humilité, bien nous rendre compte que les médecins sont formés pour guérir leur patient, pour les aider et les soulager, mais ils ne sont pas formés pour donner la mort. Ils ne sont pas davantage informés sur la manière la plus appropriée d'agir quand la question se pose concrètement.

L'éthique bouscule la morale ou, plus généralement, toute morale progresse par la transgression des règles.

C'est la finalité Santé, Société, Laïcité du Master en Science de la Santé Publique de l'ULB qui lance le débat, aujourd'hui. Et qui dit débattre ne veut pas dire combattre.

La volonté du législateur belge ne fut jamais de promouvoir le raccourcissement de la vie mais uniquement de favoriser, même de rendre obligatoire, la mise en lumière de situations que les patients vivent dans le « colloque singulier » avec le médecin.

C'est ce partenariat qui doit rassembler tous les intervenants de santé, lesquels travaillent précisément dans cette dynamique de santé publique qui met l'homme ou la femme au centre de ses préoccupations.