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Paru le 17/02/2011 | Broché 325 pages
Public motivé
édité et préfacé par Michael Werner | traduit de l'allemand par Alexandre Escudier | avec la collaboration de Diane Meur, Marie-Claire Hoock-Demarle et Jochen Hoock
S'interrogeant sans cesse sur la méthode de l'historien et l'influence de l'interprétation sur la réalité observée, Reinhart Koselleck s'est attaché dans cet ouvrage à l'analyse des relations que les vivants entretiennent avec le passé, notamment autour des monuments aux morts.
Ces essais, qui mêlent histoire de l'art et anthropologie historique, ont profondément inspiré une nouvelle génération de chercheurs. Ils mettent au jour une méfiance de l'historien face à l'écart insurmontable entre la boucherie de la guerre au quotidien et les discours qui ont cherché à imprimer un sens à ce qui en était dépourvu.
Traité de la méthode et analyse de la constitution, parfois mensongère, artificielle, de la mémoire, ce livre présente un travail aussi audacieux que salutaire.
Reinhart Koselleck, l'un des plus grands historiens allemands contemporains. Ancien professeur de l'université de Bielefeld, il a notamment publié Le Futur passé et Le Règne de la critique.