Paru le 09/03/2021 | Broché 55 pages
traduit de l'anglais par Jean Frémon, Patrice Cotensin
À la fin de 1970, après le « septembre noir » palestinien en Jordanie, Etel Adnan pressent les drames qui menacent son pays natal, le Liban, et sa capitale Beyrouth. L'histoire file comme un train fou. En Californie où elle réside, elle écrit un poème furieux, L'Express Beyrouth-Enfer. Il paraît dans un quotidien de Beyrouth. Douze ans plus tard, en pleine guerre civile libanaise, l'armée israélienne envahit tout le sud du Liban. Etel Adnan écrit en anglais le poème Beyrouth 198P. En 1989, c'est la terrible guerre au Salvador qui déclenche sa révolte et lui fait écrire C'était Beyrouth encore une fois. Trois cris, trois fois Beyrouth. Ces poèmes n'avaient jamais été réunis.