L'héritage de la bombe : Sahara, Polynésie (1960-2002) : les faits, les personnels, les populations

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 316 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782913374157

L'héritage de la bombe

Sahara, Polynésie (1960-2002)
les faits, les personnels, les populations

de

chez Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits

Collection(s) : Etudes du CDRPC

Paru le | Broché 316 pages

Public motivé

21.20 Indisponible

édition Observatoire des armes nucléaires françaises


Quatrième de couverture

Depuis octobre 1945 - lorsque le général de Gaulle, quelques semaines après les bombardements d'Hiroshima et Nagasaki, décida de créer le Commissariat à l'énergie atomique pour «faire la bombe» - on a imposé la règle du secret militaire à toutes les activités liées à l'arme nucléaire : centres de recherche secrets, fonds secrets, sites d'expérimentation secrets (ne parlait-on pas de «Territoires du sud» pour désigner les centres d'essais sahariens ?), dossiers médicaux secrets... Le fonctionnement normal de la démocratie s'est soudain effacé devant la «divinité» nucléaire qui devait hausser la France dans le nirvana des grandes puissances de la planète.

Les essais nucléaires de la France n'ont pas, contrairement à ce qu'affirment sans cesse depuis quarante ans nos dirigeants militaires et politiques et la plupart des scientifiques du CEA, été sans accidents et incidents et leurs conséquences globales nocives pour la santé et l'environnement.

Aujourd'hui, nos lointains compatriotes polynésiens et de nombreux «vétérans» apportent leur pierre à l'édification de la vérité sur les essais nucléaires de la France. Beaucoup ont payé un lourd tribut à la bombe : décès prématurés, atteintes cancéreuses, maladies inexpliquées... Dans ce livre, ils ouvrent un débat qui n'a jamais eu lieu dans notre pays, pas même au Parlement. N'est-il pas temps que la voix des citoyens soit enfin entendue par ceux qui, hélas en notre nom, n'ont prêté l'oreille qu'aux «experts» qui, après tout, n'étaient que des «apprentis sorciers».