L'honneur retrouvé du général Partouneaux après la Bérézina ou L'affaire du 29e bulletin de la Grande Armée

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 201 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-912994-75-2
EAN : 9782912994752

L'honneur retrouvé du général Partouneaux après la Bérézina ou L'affaire du 29e bulletin de la Grande Armée

de

chez Historic'one

Paru le | Broché 201 pages

Tout public

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postface du vice-amiral Michel de Bonet d'Oléon-Partouneaux


Quatrième de couverture

« Du 26 au 29 novembre 1812, se déroula le dernier acte de la campagne de Russie. Après avoir procédé à la réorganisation de ses troupes à Orcha, Napoléon apprend que les ponts de Borisov, enjambant la Bérézina sont aux mains des Russes. Il faut pourtant passer. L'Empereur ordonne alors un important mouvement de troupes au maréchal Oudinot devant la petite ville de Borisov afin de tromper l'amiral russe Tchitchagov, puis charge le général du génie Eblé de construire dans l'urgence deux ponts au gué de Studianka. Le passage des troupes s'effectue alors dans des conditions météorologiques extrêmes : si dans la journée le froid n'est pas excessif, la nuit la température oscille entre moins 20 degrés et moins 30 degrés...

Trois batailles se déroulent autour des ponts. À Borisov, le général Partouneaux et sa division se heurtent à Tchitchagov. Le général Doumerc et sa cavalerie effectuent des charges héroïques sur la rive opposée de Studianka à Brill ; enfin le dernier combat se situe aux abords même du gué de Studianka. »
Christophe Bourachot

C'est précisément le combat désespéré de la 12e division d'infanterie du général Partouneaux et de la 30e brigade de cavalerie du général Delaitre qui lui fut attachée quelques jours avant le passage de la Bérézina, que cet ouvrage reconstitue aujourd'hui dans son intégralité, grâce aux témoignages de ceux qui le menèrent avec héroïsme.

Devant assurer seule l'arrière-garde de la Grande Armée face à trois armées russes sur le point d'opérer leur jonction, cette division française, à bout de force et de ressources, dut se résoudre en effet à déposer les armes au matin du 28 novembre 1812. Face à une telle adversité, la reddition devenue inexorable de ses derniers combattants fit cependant l'objet, non seulement d'une condamnation publique de la part de Napoléon, mais aussi de nombreuses critiques au sein même de l'institution militaire.

À leur retour de captivité, Partouneaux et Delaitre, ces deux frères d'armes, s'efforcèrent de laver leur honneur bafoué dans le 29e Bulletin et les récits parfois fantaisistes des grands mémorialistes de l'époque, dont aucun pourtant ne partagea leur sort tragique. Seuls quelques rares survivants purent témoigner avec objectivité et réalisme du sacrifice que l'Empereur leur imposa pour le salut de son armée.

Biographie

Historien et conférencier, Fabrice Delaitre revient sur un événement marquant de la carrière militaire du général Charles Delaitre dont il a publié la biographie en 2008.
Suivant pas à pas la 12e division d'infanterie de Berlin à Borisov en passant pas Smolensk, l'auteur nous fait revivre l'épopée de cette grande unité depuis sa mise sur pied au sein du 9e corps d'armée du maréchal Victor en avril 1812 jusqu'à sa totale destruction tactique sept mois plus tard. Il démontre ici que le jugement porté par l'Empereur et d'autres généraux de haut rang, sur la conduite de Partouneaux le 27 novembre 1812, relèvent de la pure calomnie...