L'identité économique de la France : libre-échange et protectionnisme (1814-1851)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 487 pages
Poids : 680 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-246-71181-0
EAN : 9782246711810

L'identité économique de la France

libre-échange et protectionnisme (1814-1851)

de

chez Grasset

Collection(s) : Essai

Paru le | Broché 487 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

La France n'aime pas le libre-échange. Pour elle, l'ouverture au commerce international est source de malaise politique. A gauche comme à droite, tous les sondages le montrent, les Français préfèrent le protectionnisme.

L'identité économique de la France décrit l'émergence de cette culture protectionniste, entre la Révolution de 1789 et celle de 1848. Né au centre-droit de l'échiquier politique, le protectionnisme français séduit successivement la droite nationaliste, la gauche patriotique et les premiers mouvements socialistes. En Grande-Bretagne, libéralisme économique et libéralisme politique restent les côtés face et pile d'une même idéologie. En France, après le milieu du XIXe siècle, libéralisme économique et libéralisme politique se séparent pour souvent s'opposer. Le caractère démocratique et national des valeurs véhiculées par le discours protectionniste explique ce succès : égalité entre les producteurs, solidarité face à la concurrence internationale et rejet du modèle économique « anglais », industrialiste et inégalitaire.

S'appuyant sur des sources inédites - françaises, britanniques et allemandes -, L'identité économique de la France restitue l'intensité dramatique de ces débats qui ont contribué à forger le paysage idéologique français contemporain. L'histoire jette un éclairage saisissant sur la tension qui monte aujourd'hui entre la mondialisation économique et la culture démocratique française.

Biographie

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et docteur en histoire de l'Université de Cambridge, David Todd est research fellow de la Fondation Andrew Mellon au Centre for History and Economics et au collège de Trinity Hall à Cambridge (Royaume-Uni).