Paru le 16/01/2018 | Broché 230 pages
Public motivé
sous la direction de Marie-Hélène Boblet & Belinda Cannone
La dernière publication de l'essayiste, poète et critique d'art, Henri Raynal, Cosmophilie. Nouvelles locales du tout (2016) rappelait l'importance et l'opportunité de sa parole littéraire et philosophique.
Sa pensée, luttant contre la réduction univoque du sens et de toute doxa, exerce contre les fastes du nihilisme une puissance que Breton eût dite « magnétique », fondée sur le sentiment de la dignité de notre condition, et de « l'honneur d'être ».
En ces temps de turbulences voire de détresse, Henri Raynal nous propose de porter haut une culture de la vie qui en passe par la richesse de l'étonnement, la réhabilitation des apparences, l'admiration de la réalité sensible et intelligible. À la gratitude pour la prodigalité du monde répond la générosité du geste esthétique et poétique vécu comme témoignage en faveur de l'existence dans son immanence.
Les études rassemblées dans L'Infini commence ici témoignent de la façon dont la sagesse d'Henri Raynal se livre dans une écriture singulière, volontiers métaphorique et hyperbolique, où rayonne cette pensée de la chance de vivre et où résonne l'espoir de « retrouver l'océan ». La richesse du volume tient à la diversité des approches : les contributions d'auteurs issus de divers horizons - littéraires, philosophiques, sociologiques et artistiques - permettent de donner la mesure de l'oeuvre d'Henri Raynal, et de rendre hommage, dans un geste de contre-don, à cet écrivain de l'émerveillement et du faire-part.
Marie-Hélène Boblet est professeur de littérature française à l'Université de Caen. Belinda Cannone est maître de conférences en littérature générale et comparée à l'Université de Caen. Elle est également romancière et essayiste. Elle lit et commente l'oeuvre d'Henri Raynal depuis de nombreuses années et elle a préfacé Cosmophilie en 2016.