L'odeur humaine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 181 pages
Poids : 232 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916589-43-5
EAN : 9782916589435

L'odeur humaine

de

chez Cambourakis

Collection(s) : Littérature

Paru le | Broché 181 pages

20.30 Disponible - Expédié sous 16 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit du hongrois par Marc Martin


Les libraires en parlent

Mr Librairie Le Comptoir des Mots (Le Comptoir des Mots)

Un témoignage majeur sur le destin des juifs de Budapest. Sans pathos mais avec une ironie subtile et surtout un humanisme indéfectible, Erno Szep décrit le quotidien qui fut le sien, dans la conscience crainte du pire.

Quatrième de couverture

L'Odeur humaine

Premier texte traduit en français de l'écrivain hongrois Ern(...) Szép. L'Odeur humaine est un témoignage d'une grande valeur littéraire et historique sur le destin des Juifs de Budapest. Chronique de la vie d'un immeuble « étoilé », le livre s'achève par le récit de la déportation de ses habitants vers un camp de travaux forcés, en octobre 1944, alors que l'approche des troupes russes incite les nazis à précipiter le processus d'extermination.

Ern(...) Szép échappera miraculeusement à la mort, mais perdra tous les siens. Publié dès 1945, L'Odeur humaine effectue un retour sur ce passé proche et terrible, avec une volontaire sobriété. Le livre surprend par son ton étrangement posé, dénué de tout pathos, teinté d'humour - parfois cruel - et d'une nostalgie paradoxale. Ern(...) Szép se montre viscéralement attaché à la vie, sans volonté cependant d'occulter le pire : il met simplement un terme à son récit au seuil de l'indicible.

« Non et non, on aurait dit que je ne croyais pas à la mort. Oh bien sûr quand mon tour viendra, elle me soufflera comme une simple allumette, mais je n'en aurai pas conscience ; je ne sais, je ne crois que la vie, bien incapable d'imaginer quoi que ce soit d'autre. Jamais la vie ne finira, à mon souffle dernier, j'inspirerai l'air à pleins poumons, sans mettre de point final à ma pensée ultime ; souffle et pensée filent, fusent, s'enfuient vers l'infini, l'intemporel. Je suis immortel, et ne peux donc mourir. Nous le sommes tous. Et je reste curieux, si curieux de tout sur cette Terre, et je nourris le désir si fou de voir, d'entendre encore et de savoir le monde, la vie entière, que je serais même curieux de ma propre pendaison, et que jamais je n'avalerais le poison, quand il m'éviterait d'être poussé dans la chambre à gaz. »
Ern(...) Szép