Collection(s) : Nouvelles études anthropologiques
Paru le 27/01/2015 | Broché 258 pages
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L'hypermodernité se caractérise comme un temps historique nouveau émergeant à la fin des années 1960, qui a pris la forme de ce que nous appelons aujourd'hui la mondialisation. Cet essai s'attache à donner quelques pistes pour comprendre comment à l'âge de l'hypermodernité industrielle, nous pouvons analyser la question des images et de leurs médiations dans un rapport à l'ordinaire. Poursuivant le travail de recherche mené dans La carte postale, une oeuvre sur la constitution d'une esthétique de l'ordinaire, le présent ouvrage se propose d'analyser les images contemporaines à partir de la notion d'image de peu. Il retrace dans un premier temps la généalogie du discours occidental où ont émergé les notions d'écriture de l'histoire, images, spectacles, espace, corps, étendue scénique, modernité, hypermodernité, etc., puis dans un second temps, il montre le rôle des objets techniques dans la production des images modernes et hypermodernes. Dans un troisième temps, il avance une analyse des enjeux existentiels de la médialité produite et donnée à voir par les images (mise en réception) à des spectateurs-regardeurs autant récepteurs que producteurs d'images.
Christian Malaurie enseigne l'anthropologie de l'art et du design à l'université Bordeaux-Montaigne. Ses recherches portent sur l'image et la médiation dans la perspective d'une anthropologie esthétique. Il est par ailleurs chercheur associé, HDR au sein de l'unité de recherche CLARE et membre du centre de recherche ARTES dirigé par Pierre Sauvanet.