Collection(s) : Stylistique et poétique
Paru le 05/12/2023 | Broché 152 pages
Public motivé
Comment reconquérir l'espace mémorial propre à la guerre avec les armes de la création littéraire ?
Cette question, que nous avons l'habitude d'aborder frontalement, à travers la littérature dite de témoignage, est plus rarement étudiée au prisme de la production littéraire de l'Oulipo. Pourtant, les oulipiens de la première génération eurent une expérience directe de la guerre, et même, pour certains d'entre eux, de la Résistance. L'oeuvre de Georges Perec est traversée par l'expérience des camps et de la Shoah. Jacques Roubaud a publié des textes, tels La Dernière Balle perdue ou Parc sauvage, qui mettent en exergue l'influence que la guerre a exercée sur lui. Fort de ces constats, cet ouvrage se penche sur l'histoire d'un groupe littéraire qui n'a cessé de renouveler les modalités de la création, à travers les liens qui le rattachent au second conflit mondial.
Dominic Glynn est maître de conférences à l'Université d'Évry Paris- Saclay. Il est l'auteur de (Re)telling Old Stories(Bruxelles, Peter Lang, 2015), ainsi que de Lignes de fuites (Paris, L'Harmattan, 2015).
Jean-Michel Gouvard est professeur à l'Université de Bordeaux Montaigne et Associate fellow à l'Institute of Languages, Cultures and Societies de Londres. Il a publié récemment Le Nautilus en bouteille (Rennes, Éditions Pontcerq, 2019), et La Versification française (Paris, Presses universitaires de France, « Quadridge », 2015).
