Collection(s) : De visu
Paru le 15/06/2005 | Broché 132 pages
Public motivé
À ce jour, La 317e section (1965) est le plus grand film de guerre français jamais réalisé. Il rivalise même avec la matrice du genre. Objective, Burma ! (Raoul Walsh) ou Men in war (Anthony Mann) qui l'ont précédé. Cette monographie, la première consacrée à ce film, se présente sous la forme d'un essai écrit non pas sur la retraite de la 317e section - elle décroche de son poste à la fin de la guerre d'Indochine - mais avec ceux qui la subissent ; et sans prétendre dire le dernier mot de leur aventure. Aventure militaire au-delà de laquelle - il l'avait déjà filmée comme correspondant de guerre - Pierre Schoendoerffer, le réalisateur, dénude, dans un récit passé au papier abrasif, ses conceptions de l'aventure humaine. La nôtre fut d'accompagner page après page l'errance de ses protagonistes. Protagonistes dont l'étymologie relie Torrens, Willsdorf, Roudier, Perrin et leurs supplétifs cambodgiens, à combat et agonie. Des références sertissent cet essai en forme de mosaïque. Elles dialoguent avec l'imaginaire de cette oeuvre.
Récit d'abord, film de fiction ensuite, Pierre Schoendoerffer voulait que La 317e section soit L'Espoir des lendemains de guerre de ses camarades de combat. Son film reçoit le prix du meilleur scénario au festival de Cannes en 1965.
L'auteur est professeur des écoles spécialisé. Il a écrit un Pickpocket (1990) pour les éditions Yellow Now (col. Long Métrage) ; deux «Cahiers de notes sur...» pour le dispositif national École et Cinéma, édités par Les Enfants de cinéma : La Prisonnière du désert (2000) et Nanouk l'esquimau (2004) ; coordonné avec Bernard Leconte : Sport et télévision, regards croisés (2000) pour les éditions L'Harmattan (col. Communication et Civilisation).
