La ballade de la dépendance sexuelle

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 147 pages
Poids : 801 g
Dimensions : 27cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7324-5343-9
EAN : 9782732453439

La ballade de la dépendance sexuelle

de

chez La Martinière

Paru le | Relié sous jaquette 147 pages

Tout public

39.00 Indisponible

édité avec la collaboration de Marvin Heiferman, Mark Holborn et Suzanne W. Fletcher


Quatrième de couverture

La Ballade de la dépendance sexuelle est aux années 1980 ce que Les Américains de Robert Frank furent aux années 1950. [...] Goldin [...] a créé un chef-d'oeuvre artistique qui, non seulement documente les comportements de sa génération, mais aussi l'époque dans laquelle nous vivons.

Andy Grundberg, The New York Times

La Ballade de la dépendance sexuelle de Nan Goldin est L'Opéra de quat'sous des temps modernes. On y trouve de vrais voleurs et de surprenants héros et l'idée qu'il existe peut-être quelque chose dans la vie pour lequel se battre vaut encore la peine.

Lisa Liebmann, Artforum

La Ballade de la dépendance sexuelle, à la fois journal et feuilleton, décrit, avec une précision déconcertante, l'esprit marginal et la taxinomie sexuelle propre à l'East Village des années 1980.

J. Hoberman, Village Voice

L'oeuvre de Nan Goldin est la seule à consigner la vérité de nos émotions, celles de quelqu'un qui aime et qui ne craint pas de s'engager - en chaussures à talons deux fois trop grandes pour elle - sur la corde raide au-dessus de l'abîme.

René Ricard, Poet/Critic

La Ballade de la dépendance sexuelle est, sous la forme d'un journal photographique, la chronique des luttes inhérentes aux rapports amoureux et aux problèmes de compréhension entre amis, famille et amants que Nan Goldin considère comme sa «tribu». Son travail décrit un monde viscéral, vital, en pleine effervescence. La réédition de cet ouvrage, publié pour la première fois en 1986, rend hommage à l'actualité et à la spontanéité persistante de la photographie incisive de Nan Goldin.

Ces photographies aux couleurs riches et au style sans détour exigent de celui qui les regarde qu'il aille au-delà de leur apparence afin d'y découvrir leur profondeur et leur intensité. Comme l'écrit Nan Goldin : «Les vrais souvenirs que ces photographies éveillent sont des invocations à la couleur, à l'odeur, au son, à la présence physique, à la densité et au goût de la vie.» Grâce à un témoignage fidèle et précis de sa vie, La Ballade révèle non seulement l'odyssée personnelle de la photographe, mais apporte une compréhension universelle du langage des hommes et des femmes et de la lutte entre liberté et dépendance.

Au cours des vingt dernières années, La Ballade n'a cessé d'influencer la photographie et l'art en général, faisant de cet ouvrage un classique contemporain. Ce récit de la vie urbaine et marginale raconté par Nan Goldin a été le chant du cygne d'une époque qui trouva son apogée au début des années 1980. Pourtant, il saisit un élément fondamental et transcendant chez l'homme : son besoin de s'unir.

Biographie

Née à Washington, Nan Goldin a commencé la photographie à l'âge de quinze ans. Titulaire d'une licence de la School of the Museum of Fine Arts de Boston en 1977, elle se fixe l'année suivante à New York, où elle continue à photographier sa «famille élargie». Ces images, ainsi que celles prises à Londres, à Berlin et à Provincetown, dans le Massachusetts, deviennent le sujet de ses diaporamas et de son premier livre, La Ballade de la dépendance sexuelle. En 1985, son travail figure à la biennale du Whitney Museum of American Art. Dix ans plus tard, en 1996, le Whitney présente une importante rétrospective de son oeuvre, qui circule ensuite dans les musées de l'Europe entière. La même année, un documentaire sur sa vie et son oeuvre, l'il Be Your Mirror, réalisé en collaboration avec Edmund Coulthard, reçoit un Teddy Award for Best Essay au festival du film de Berlin. En 2001, une deuxième rétrospective de l'oeuvre de la photographe, «Nan Goldin, le feu follet», se tient au Centre Pompidou, à Paris, avant d'entamer une tournée sur la scène internationale sous le titre «The Devil's Playground».

Les autres diaporamas de l'artiste comprennent notamment Heartbeat, Fire Leap, All by Myself et The Other Side. En 2004, dans le cadre du Festival d'automne, Soeurs, saintes et sibylles est présenté à la chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière, à Paris. Quelques années après, une commande spéciale du Louvre est à l'origine de Scopophilia, exposé en 2010.

L'oeuvre de Nan Goldin a fait l'objet d'abondantes publications, parmi lesquelles The Other Side (1993), A Double Life (avec David Armstrong, 1994), Tokyo Love (avec Nobuyoshi Araki, 1995), I'll Be Your Mirror (1997), Ten Years After (1997), The Devil's Playground (Le Terrain de jeu du diable, 2003) et The Beautiful Smile (2008).

Goldin s'est vu discerner de nombreuses récompenses et distinctions prestigieuses, dont un DAAD Artists-in-Residence Program de Berlin, une bourse du National Endowment for the Arts, le Hasselblad Award in Photography et l'Englehard Award. Nan Goldin est commandeur des Arts et des Lettres.

L'artiste est représentée par la galerie Matthew Marks à New York, et son travail a été montré dans des institutions majeures du monde entier : le Centre Pompidou (Paris), le Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía (Madrid), le Museum of Contemporary Art Kiasma (Helsinki), le Museu de Arte Moderna (Rio de Janeiro) et le Museum of Fine Arts (Houston).

La Ballade de la dépendance sexuelle a d'abord existé sous la forme d'une présentation de diapositives de quarante-cinq minutes, associant plus de neuf cents images et une bande-son. Constamment rééditée et mise à jour, La Ballade a pris naissance dans un club de New York et a été vue, depuis, dans le monde entier. Elle a sa place aujourd'hui dans les collections de grands musées, parmi lesquels le Museum of Modern Art et le Whitney, tous deux à New York, à l'Art Institute of Chicago, à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, à Paris, et au Musée des beaux-arts de Nantes.

Nan Goldin se partage entre Berlin, Paris et New York, mais réside principalement dans les aéroports.